Maîtriser l'assiduité, le vrai volume
horaire et généraliser l'expérience Mazounie. Le lycée Benadda Benaouda
(ex-Polyvalent) a accueilli 2 jours durant, les travaux d'un séminaire sur la
performance scolaire, thème englobant aussi bien les résultats scolaires que
les taux de réussite aux examens dont notamment celui révélateur du
baccalauréat permettant à Relizane depuis presque une décennie d'occuper les
premières loges du classement national quand ce n'est pas la palme de leader,
raflée 3 années de suite.
Le
discours inaugural du D.E. Mr. yahia Bechlaghem lu devant un parterre
d'inspecteurs, de directeurs d'établissements scolaires et des représentants
des associations de parents d'élèves était orienté dans ce sens même si les
temps forts de son intervention applaudis par une assistance qui comptait la présence
de Mr. Bendoumia Bekhedda, inspecteur national de l'administration des CEM,
représentant le ministère, ont été ceux liés à la maîtrise de l'assiduité,
prenant un sérieux coup cette année avec le retard accumulé à la sortie des
grèves secouant le secteur et au décompte minutieux par matière du vrai volume
horaire enseigné, objet d'une étude explicite élucidée sur écran DATA par les
cadres de sa direction que sont les Mahdani, Meddahi, Khedim, ces
«statisticiens» ont détaillé les heures d'apprentissage réellement consommés
par les groupes pédagogiques et les apprenants tenant une comparaison chiffrée
entre les résultats du 1er trimestre de cette année et ceux du dernier BEM. Des
réserves ont été émises par le premier responsable du secteur qui a exhorté
tous les intervenants de l'action pédagogique à combler les lacunes relevées
dans les résultats de certaines matières telles que les mathématiques, la
langue française et l'éducation technologique, cela passerait parfois par des
journées de formation des enseignants suppléants assumant la responsabilité
dans des classes d'examen. Les débats qui ont suivi ont été décevants parfois
l'exemple de ce directeur d'un lycée du Dahra, invité à s'exprimer sur la
régularité des taux de réussite scolaire dans la région où l'expérience
Mazounie, rarement sous les 80 pour cent, tarde à être généralisée en est un
exemple, l'orateur parlant de monde rural adapte et tant d'autres conditions
créées sans jamais révéler la vraie recette et les vrais ingrédients de ces
performances. Le suivi de la réalisation des programmes de l'amélioration des
résultats exposés par Mr Ferfouri, Belalia, Ouadah, Djadaouadji, Lakhdari et
Bendenia ont assuré la satisfaction finale perçue par les séminaires à l'issue
de leur conclave.