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Le nouveau locataire de la DPAT de Aïn
Témouchent opte pour une démarche diamétralement opposée par rapport à celle
usitée par son prédécesseur. La transparence est son dada et entend développer
de bonnes traditions avec les médias, un partenaire incontournable appelé à
informer au temps voulu l'opinion publique. Ce mercredi, il a animé un point de
presse auquel ont pris part les représentants de l'ensemble des titres
arabophones et francophones. L'année 2010, début de la période du lancement du
programme quinquennal, s'annonce charnière et conséquente en dotation de
budgets pour le démarrage de quatre grands dossiers structurants et valorisants
et qui ont un impact socio-économique direct dès leur livraison.
Il s'agit à juste titre des opérations portant renforcement en AEP du couloir Aïn El-Arbaa à partir de Hassi El-Ghella, réalisation de deux trémies sur la RN 35, réhabilitation de la RN 96 jusqu'à la limite de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, réhabilitation de la RN 96 entre Hammam Bou-Hadjar et Sidi Bel-Abbès via Tessala et travaux de dragage des ports de Beni Saf et Bouzedjar. En première estimation, chaque projet coûterait plus de 20 milliards de centimes. L'autre segment qui égale en terme d'importance et de prédominance les dossiers cités est lié aux grands aménagements qui s'opèrent autour du campus universitaire avec la réalisation de deux facultés, 2 cités universitaires et 4.000 postes pédagogiques ainsi que la construction de 50 logements haut de gamme pour les enseignants. En somme, il s'agit de plus de 90 projets englobant des études et des réalisations qui font partie du programme PSD 2010 pour un montant de 12,61 milliards de dinars avec la mise en place de crédits de paiements évalués à 8,7 milliards de dinars. La part réservée aux PCD est de l'ordre de 0,7 milliard de dinars, soit un global (PSD + PCD) de plus de 13 milliards de dinars. Ce taux équivalant (en ce début d'année 2010) à 75% de l'enveloppe cumulée à la même date des cinq dernières années totalisant un montant de 17,3 milliards de dinars. Le DPAT «pense que Aïn Témouchent a eu une part relativement importante». Ne sont pas «pris en compte tout l'argent destiné à l'habitat, la viabilisation et ce qui est dégagé par les différents types de fonds gérés directement par les secteurs économiques». Il a cité, entre autres, «les fonds de l'agriculture, de la pêche». Cependant au titre du quinquennal 2010-2014 la wilaya de Aïn Témouchent a bénéficié de 16.000 logements répartis entre les sociaux locatifs (6.500), les sociaux participatifs (4.000), les sociaux ruraux (3.000). En outre, 1.500 logements du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP) inscrits au titre de l'exercice 2009 seront lancés en 2010 et concernent les communes de Beni Saf (564), Sidi Ben Adda (260), Aïn El-Kihal (370), El-Malah (134), Aïn El-Arbaa (122) et El-Amria (50). Il est à préciser que la répartition de ce parc a été communiquée par le chargé de la cellule de communication de la wilaya qui est intervenu pour la fournir à la presse. S'agissant de la répartition globale de l'enveloppe allouée à la wilaya, l'éducation et la formation engrangent 4,5 milliards de dinars, les infrastructures sociales culturelles se taillent la part de 3,35 milliards de dinars, les travaux publics et infrastructures administratives s'offrent 3,25 milliards de dinars, l'agriculture et l'hydraulique prennent 1,09 milliard de dinars, le tourisme se donne 0,115 milliard de dinars et l'aide aux logements 0,2 milliard de dinars. Le plus important est l'utilisation à bon escient de ces différentes dotations. Et seuls un suivi rigoureux et un contrôle permanent sont en mesure d'évaluer les dépenses et situer les impacts physiques et socio-économiques par tranche annuelle. |
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