![]() ![]() ![]() ![]() Le centre de
formation adaptée de Bir El-Djir de l'Association d'aide aux enfants déficients
mentaux (AADM) vient de se doter de deux ateliers respectivement pour
l'imprégnation à l'informatique et la menuiserie dans le cadre du programme
Meda ONG II financé par l'Union européenne au profit des associations
algériennes de développement et géré conjointement avec l'Agence pour le
développement social (ADS).
En effet, le centre, ayant comme vocation initiale de donner une qualification professionnelle selon les aptitudes aux déficients mentaux, notamment les trisomiques, après leur passage dans des centres éducatifs, voit grand avec ce projet, étant donné le matériel, d'une valeur globale de 370 millions cts, dont 295 alloués par l'UE, peut grandement favoriser une formation de qualité permettant aux apprenants de s'insérer dans le monde du travail. Cependant, cette perspective ne s'annonce pas de tout repos pour cette équipe de formateurs, certes engagés, mais amoindris par leurs conditions de travail et notamment salariales. Selon le chef du projet, la question nodale demeure le prix de la journée alloué par la CNAS d'une valeur de 313 DA par enfant comprenant la formation, le transport et la restauration. Selon le personnel rencontré sur place, cet apport demeure insignifiant du fait que la masse salariale des 70 agents du personnel absorbe 90% du budget annuel. Pour preuve, ce projet n'a vu le jour que grâce aux dons de bienfaiteurs. Idem pour la rénovation du réseau d'alimentation en énergie électrique qui a été réalisée à travers le concours de l'ambassade du Canada. Ceci étant, la pérennité du projet ne peut être assurée dans la durée que si le prix à la journée soit augmenté à hauteur de 700 DA pour les 250 enfants que comptent les 5 centres de l'association. Interrogé sur l'insertion professionnelle des stagiaires, dont l'âge est généralement supérieur à 15 ans, notre interlocuteur a estimé que les deux tentatives de placement de leurs apprenants dans le monde du travail ont été un échec en raison des difficultés en matière de communication rencontrées. Devant cette entrave de taille, les responsables du centre comptent s'impliquer dans le marché afin de faire face aux charges et notamment pour l'acquisition de la matière première, à savoir le bois et ses dérivés. Lancé le 1er septembre 2008, le projet d'appui aux associations algériennes de développement ONG II, financé à hauteur de 11 millions d'euros par l'Union européenne est géré par l'Agence de développement social (ADS) relevant du ministère de la Solidarité nationale. Depuis cette date, plusieurs des 15 projets ont vu le jour tels que celui de Coeur fragile, une association d'Oran créée en 2007, qui a présenté un projet pertinent consistant au dépistage des malades cardiaques. |
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