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Les grandes
lignes de l'étude diagnostique visant «la mise à niveau du schéma directeur de
l'hygiène et de la gestion des déchets» du groupement d'Oran, que l'Agence
nationale des déchets (AND) devra élaborer d'ici juin prochain, ont été
présentées hier au siège de l'APC d'Oran lors d'une réunion de travail tenue en
présence des élus et des différents services locaux chargés de l'hygiène. Cette
étude qui s'inscrit dans le cadre de la coopération algéro-allemande se fera en
collaboration avec la Fondation GTZ, qui, rappelle-t-on, a confié à un bureau
d'étude marocain « SEGU » la mission d'assister techniquement les experts de
l'AND. Parrainé par le ministère de l'Aménagement du territoire, de
l'Environnement et du Tourisme, le projet en question est intitulé « Oran,
ville pilote de la propreté » et touchera les communes d'Oran, Es-Senia, Sidi
Chahmi, El-Kerma et Bir El-Djir.
Selon M. Benamar, représentant de l'AND, pas moins de 150 circuits de collecte dans le groupement d'Oran seront mis sous la loupe grâce à une équipe de 18 enquêteurs recrutés et formés pour collecter les données nécessaires à cette étude. Les enquêteurs devront donc sillonner les cinq communes du groupement en compagnie des éboueurs chargés de la collecte. Ils seront chargés de relever des données détaillées, notamment sur les points de collecte, les circuits de collecte, l'état de la circulation automobile, le conditionnement des déchets, l'état du parc roulant et du matériel, le rapport entre la charge du travail et les moyens mobilisés. Il s'agit d'un travail de fond basé sur des éléments objectifs qui une fois analysés permettront aux experts de dégager un plan d'action efficace, en fonction des spécificités de chacune des communes concernées. Les enquêteurs auront dès cette semaine un délai de 15 jours pour réaliser l'enquête sur le terrain, selon les explications présentées au cours de la réunion. Une fois cette base de données constituée, les techniciens de l'AND, une douzaine de spécialistes, assistés par deux experts du bureau d'étude marocain, un spécialisé dans la collecte et l'autre dans le balayage, prendront le relais pour traiter ces données et en tirer les conclusions afin de proposer une série de recommandations à même de corriger les lacunes. Dans son exposé, M. Benamar a appelé l'ensemble des intervenants dans la chaîne de collecte des déchets à oeuvrer pour faciliter la mission des enquêteurs. Il a également souligné, dans ce même ordre d'idées, l'importance de cette étude qui, a-t-il dit, apportera des réponses viables pour améliorer la gestion des déchets, grâce notamment à l'optimisation des moyens humains et matériels, et ce, à la lumière de l'évolution de la nature même des déchets. « Avant, nos déchets étaient composés essentiellement de matières organiques, donc biodégradables. Désormais, ce n'est plus le cas. Cette évolution nous impose, aussi bien par souci écologique qu'économique, à nous adapter en créant de nouveaux circuits en vue de valoriser le déchet, grâce notamment au tri sélectif et aux technologies de compostage», a-t-il affirmé. |
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