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Tué pour son portable

par A. E. A.

Les vols de portables continuent à défrayer la chronique, constituant autant d'occasions où les agresseurs ne lésinent pas à utiliser tous les moyens pour parvenir à leurs fins. Ainsi en est-il de l'affaire d'homicide volontaire suivie de vol, que la troisième sûreté urbaine de la cité Emir Abdelkader (ex-faubourg Lamy) a eu à traiter la semaine passée.

 Selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya, la victime, âgée de 32 ans, a été agressée à la sortie du pont de Sidi M'cid, au niveau des escaliers donnant accès au monument aux morts, par deux individus qui lui ont fracassé le crâne à coups de bouteille pour s'emparer de son portable. Transportée aux urgences chirurgicales de l'hôpital Benbadis, il y est mort deux jours plus tard des suites de ses blessures. Les investigations déclenchées par les services concernés ont permis, 72 heures après, l'arrestation des auteurs présumés de l'agression et du vol, âgés de 25 et 21 ans, qui ont été présentés le 10 décembre janvier dernier devant le magistrat instructeur près le tribunal de Ziadia, qui les a écroués.

 Durant la même période, les services de la 14e sûreté urbaine de Boumerzoug ont eu à traiter une affaire de coups et blessures volontaires réciproques par armes blanches. Cette violente bagarre a occasionné à l'un des deux mis en cause, mineur de 16 ans, une hospitalisation de 4 jours et la délivrance d'un certificat médical de 25 jours, et à l'autre, âgé de 22 ans, une incapacité de travail de 6 jours. Présentés devant le procureur de la République, le mineur a été laissé en liberté provisoire, tandis que le second a été placé au centre de détention de Aïn M'lila.

 Une deuxième affaire a été traitée par les services de la même sûreté urbaine de Boumerzoug et concerne la consommation de stupéfiants par deux jeunes de 22 et 23 ans, arrêtés lors d'une patrouille des services de sécurité le long de l'oued Boumerzoug. Un joint et près de un gramme de kif traité ont été découverts sur eux. Présentés au magistrat instructeur, ils ont été écroués.

 Sur un autre registre, une affaire d'agression sur ascendant a été traitée par la sûreté de la daïra de Aïn Abid. Le mis en cause, âgé de 50 ans, après avoir était présenté au juge d'instruction, a été cité à comparaître. Ses deux victimes, sa mère âgée de 70 ans et sa nièce âgée de 18 ans, ont présenté des certificats d'incapacité de 4 jours pour chacune d'elles.