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Les travailleurs grévistes de la SNVI de Rouiba ont, pour la deuxième
semaine consécutive, bravé le froid et la pluie pour sortir de leurs ateliers
et manifester leur mécontentement dans la rue, avant d'être rejoints par
d'autres travailleurs des entreprises publiques et privées de la zone
industrielle. Hier, et comme à l'accoutumée, par groupes distincts, les
grévistes ont marché dans le calme en occupant l'ex-RNS séparant la ville de
Rouiba de celle de Réghaïa, jusqu'au premier barrage des forces anti-émeutes à
hauteur de l'usine de la Nouvelle Conserverie algérienne. Néanmoins, à ce
niveau, nous n'avons constaté aucun incident entre les deux parties.
La zone industrielle a été paralysée presque en totalité en l'absence de toute circulation routière pendant une bonne partie de la journée. On notait hier la présence d'une équipe de l'ENTV, qui avait boudé la couverture de cet évènement depuis son déclenchement le 3 janvier dernier. Par ailleurs, M. Aziz, membre du syndicat d'entreprise de la SNVI, a démenti les propos du patron de l'UGTA, Sidi-Saïd, lequel avait déclaré que des contacts ont été établis avec les grévistes et que tout allait rentrer dans l'ordre dans les prochains jours. Pour notre interlocuteur, «il n'est pas question d'arrêter ce mouvement de grève, d'autant que plusieurs autres unités industrielles de la zone se sont rangées de notre côté». Les grévistes se sont dispersés en début d'après-midi, pour revenir le lendemain sur les lieux de la manifestation, jusqu'à satisfaction de leur plate-forme de revendications. |
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