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A l'exception du nul concédé à domicile face au RCR et de la défaite
surprise face à l'IST, l'Ittihad Sougueur a réussi jusque-là un parcours très
honorable, puisque les hommes de Mohamed Bekheira occupent la quatrième place
au classement général, à quatre points seulement des deux co-leaders, le ZSAT
et le WAM.
En dépit de la jeunesse de son effectif où neuf juniors ont été incorporés en équipe fanion et dont cinq sont titulaires à part entière, les résultats sont remarquables. On peut donc dire que les gars des hauts plateaux de l'Ouest sont en train de faire sensation, laissant loin derrière des équipes plus expérimentées et mieux nanties financièrement. La grande satisfaction de cette jeune équipe réside dans sa bonne conduite hors de ses bases. En effet, les camarades de Yacine Mahi ont réussi à ramener huit points de l'extérieur, avec deux victoires face à la JSMT et au HBEB, et deux nuls face aux clubs de Mécheria. Autrement, dit les jeunots Sougueris ont des qualités indéniables et paraissent en mesure de faire encore plus mal à l'avenir. Si le président venait à accorder plus d'attentions à ce club, les résultas seraient encore plus élogieux. Car il faut préciser que le premier responsable du club n'a jusque-là rien fait pour soutenir cette équipe qui a pourtant donné beaucoup de joies aux 120.000 habitants sougueris. Ses absences aux séances d'entraînements et même durant certaines rencontres officielles, des cas d'indisciplines très graves non sanctionnés, ses promesses à répétition non tenues sont des entraves à la bonne carburation de l'équipe. Ceci dit sans oublier le «deux poids, deux mesures» en ce qui concerne la régularisation, où d'éternels remplaçants ont touché deux fois plus que certains titulaires ! Evidement, ces faits ont créé un climat malsain au sein de l'équipe, notamment durant les quatre dernières rencontres où le rendement de l'équipe a nettement régressé à cause des grèves à répétition que ne cessent de déclencher les joueurs. Et c'est ce qui explique d'ailleurs cette défaite à domicile face à Tighennif, où les joueurs ne se sont rassemblés qu'une heure seulement avant le début du match. Ce laisser-aller a soulevé l'ire des supporters qui ont interpellé les pouvoirs publics pour intervenir et mettre fin à cette situation une fois pour toutes. Le plus insolite, c'est que ces entraves arrivent au moment où le club a bénéficié de 1,2 milliard de centimes, émanant de l'APC. Une telle somme pour la seule phase aller, c'est du jamais vu dans l'histoire du club. C'est dire que le président de l'APC Bessadet Hadj Abdelkader a pleinement joué son rôle. |
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