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Les potentialités hydriques de la wilaya de Guelma et ses
caractéristiques agro-pastorales, sont stabilisées sur une densité de 500
millions de mètres cubes à la faveur d'une généreuse pluviométrie qui varie entre
400 et 600mm annuellement.
Les réserves sont établies au niveau des nappes phréatiques situées sur le plateau de Tamlouka et Sellaoua Announa au Sud, le bassin de Guelma et Héliopolis au centre et la vallée de Bouchegouf, Oued H'lia et Oued Cheham au Nord-Est. Ces eaux souterraines sont exploitées à travers 83 forages d'une capacité annuelle de 48 HM3 desservant les réseaux d'AEP (42 HM3) des eaux à usages industriels (4 HM3) et l'irrigation agricole (2 HM3). Ajouté à cela, nous relevons l'existence de 380 sources naturelles et 539 puits en milieu rural. Les eaux en surface sont estimées à 224,15 millions de mètres cubes stockées en majorité au niveau du barrage de Bouhamdane (220 HM3) les petits barrages de Mediez El Bagrat (2,84 HM3) et Hadjar Gafta (0,44 HM3) ainsi que 15 retenues collinaires (0,87 HM3). En matière d'eau potable les réserves en surface participent dans l'alimentation des populations à hauteur de 30% alors que le reste des besoins est puisé dans les eaux souterraines. Le déséquilibre est relevé comme indicateur négatif dans les normes d'exploitation rationnelle du précieux liquide et les pouvoirs publics ont tenu à inverser la tendance en y consacrant des actions appropriées à une stratégie d'investissement dans le domaine du stockage, du transport et du traitement des eaux. Pour une population de 481.000 âmes et une distribution quotidienne de 77000 m3 le secteur de l'hydraulique appuie ses prestations à travers 62 forages une station de traitement et d'épuration d'une capacité nominale de 15 HM3, 47 stations de pompage débitant 7125 M3/H, 229 ouvrages de stockage d'une capacité de 92280 m3, avec une translation de 573 KM3 de canalisation de transport et 592 KM3 pour le réseau de distribution. Mis sous les projecteurs lors de la 4ème session ordinaire de l'APW, le secteur a essuyé une série de questionnements des élus, gravitant autour des insuffisances et autres dysfonctionnements qui altèrent fréquemment l'AEP ou l'irrigation. Le wali qui maîtrise les données du secteur de par son suivi permanent des opérations et la constante animation du développement local en général, a réagi en stigmatisant les carences et les lenteurs dans l'exécution des programmes, imputées clairement à l'insouciance des préposés ayant la charge de l'exploitation optimum et rationnelle des ressources en eau. Il rappela les efforts considérables consentis par l'Etat en mobilisant des fonds colossaux injectés dans différents programmes tout en confirmant que les déficits recensés sont déjà pris en charge et leurs résolutions sont compilées à travers les actions du programme quinquennal 2010-2014. Nous relevons que la priorité chronologique semble échoir à la commune de Medjez Sfa pour l'intégrer définitivement dans le réseau local et se soustraire de la dépendance en matière d'AEP à partir du barrage d'Aïn Delia dans la wilaya de Souk Ahras. Enfin, nous dénotons que les projections inscrites au programme portent sur les travaux de rénovation des différents réseaux de canalisation du transport ou de la distribution ainsi que l'extension des capacités de stockage et les moyens conséquents pour la mise en oeuvre des actions de maintenance dans ses vecteurs curatif et préventif. L'eau reste par essence un fluide vital de la vie et sa préservation passe inexorablement par son exploitation réfléchie et rationnelle. |
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