Le Consul Général d'Espagne à Oran, Manuel Lorenzo, a rendu hier une
visite au barreau des avocats d'Oran. Fraîchement installé au poste du premier
responsable du consulat du royaume ibérique à la capitale de l'Ouest algérien,
le 26 décembre 2009 exactement, Manuel Lorenzo a inauguré hier une nouvelle ère
de coopération entre l'Espagne et l'organisation professionnelle des avocats
d'Oran, le 2e Conseil du pays en termes d'effectif et de «plan de charge». Une
volonté de booster cette relation bilatérale qui trouve son explication, en
partie, dans le fait que le nouveau Consul espagnol a pour formation de base le
droit, et plus précisément la profession d'avocat, d'après ce qu'a nous fait
savoir le bâtonnier d'Oran, Ouahrani El-Houari.
Aussi, le caractère de
«courtoisie» de la première visite de Manuel Lorenzo aux robes noires d'Oran
n'a-t-il pas contraint ce dernier de rester confiné dans l'esprit formellement
protocolaire et les obligeances de la politesse raffinée. Les deux
représentants ont discuté affaires, longuement, jetant les bases d'une relation
«gagnant-gagnant». Le Conseil d'ordre du barreau et son hôte espagnol ont
centré leur entretien, et en même temps leur partenariat, sur trois axes : la
facilitation de l'octroi du visa espagnol pour les avocats d'Oran, les projets
de jumelage entre le barreau d'Oran et des barreaux espagnols, notamment ceux
de Madrid et de Barcelone qui sont dans la ligne de mire du Conseil d'Oran,
ainsi que l'entraide et l'assistance judiciaires entre les avocats de part et
d'autre de la Méditerranée. Cette opportunité peut fort bien profiter, à
l'avenir, aux deux pays par rapport, entre autres, au phénomène de l'émigration
clandestine, souligne-t-on.