« Nous sommes mandatés par les membres de l'assemblée générale pour
attirer l'attention de l'opinion publique sur les dérives que connaît notre
club, le MOC».
C'est par ces termes qu'une
dizaine de membres de l'assemblée générale, dont deux anciens présidents, en
l'occurrence Berrehail et Boudemagh (le troisième, Bourfaa, était absent), ont
débuté la conférence de presse qu'ils ont tenue dernièrement. Ces contestataires,
qui récusent la tenue de l'assemblée générale ordinaire du 28 décembre dernier
qui s'est déroulée en l'absence du président Hakoum Madani et qui avait été
présidée par son frère, Kamel, qui occupe le poste de président de la section
football, ont expliqué « qu'ils n'ont rien contre le président du MOC», mais
contre le président autoproclamé, son frère Kamel, et se sont posé la question
pour savoir si, finalement, Hakoum Madani n'est pas démissionnaire de facto
puisque voilà maintenant près de deux mois qu'il n'est pas apparu à la Coupole,
le siège du club. Par conséquent, ils ont demandé l'annulation de l'assemblée
générale du 28 décembre et la tenue, dans les plus brefs délais, d'une autre
assemblée qui réunira toute la famille du MOC. Ils ont menacé de recourir à la
DJS et même à la justice si leur démarche n'aboutit pas auprès du président.