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Deux membres d'un
important réseau de malfaiteurs spécialisés dans les agressions et le vol de
téléphones portables viennent d'être mis hors d'état de nuire par les éléments
de la police judiciaire de la sûreté de daïra d'Es-Sénia. Deux autres individus
sont déjà incarcérés, alors que quatre autres demeurent activement recherchés,
a-t-on appris de sources judiciaires.
En effet, c'est à la suite de plaintes déposées pour vol que l'enquête a été lancée. Cette bande opérait dans les alentours de l'université d'Es-Sénia où elle guettait ses victimes, des étudiantes dans leur majorité, pour les délester de leurs portables sous la menace d'armes blanches. Par ailleurs, l'arrestation des deux malfaiteurs, deux mineurs qui ont été présentés ce jeudi et écroués, a permis aux enquêteurs d'identifier le mode opératoire de ce réseau dont le cerveau, répondant aux initiales M.A., âgé de 22 ans, qui a été incarcéré la semaine dernière, dans une affaire d'agression et une autre de séquestration d'une mineure de 16 ans. Celui-ci possédait une petite baraque à haï Kara à Es-Sénia et avait réussi à recruter des mineurs pour créer sa bande et opérer à la sortie de l'université d'Es-Sénia. C'était, en effet, selon les données de l'enquête, la tête pensante de la bande chargée d'exécuter ces vols en contrepartie de petites rémunérations qui leur sont versées une fois le butin écoulé. Les mis en cause avaient fait huit victimes parmi des étudiants universitaires. Poursuivant leurs investigations, les enquêteurs ont découvert que M.A. avait procédé à la séquestration et à la torture d'une mineure dans cette baraque pendant près de 10 jours. Notons que les recherches se poursuivent toujours pour la neutralisation du reste du groupe. |
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