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Le bilan des
accidents de la circulation enregistrés en 2009 sur le territoire de la wilaya
de Constantine par la brigade de wilaya de la Gendarmerie nationale, indique
une baisse conséquente dans la catégorie des accidents mortels et corporels par
rapport à l'année 2OO8, mais une augmentation sensible dans les accidents
matériels.
Dans ce cadre, l'élément humain demeure toujours le facteur principal à l'origine des accidents. Ces données essentielles ont été fournies par le représentant de la Gendarmerie nationale, invité à l'émission du forum de la radio régionale de Constantine qui a été diffusée hier en direct. L'officier de la Gendarmerie nationale a indiqué qu'il a été enregistré, en 2009, 61 accidents en moins (634 en 2OO8, contre 573 en 2OO9). De même que le nombre des accidents mortels est descendu de 61 en 2OO8 à 4O en 2OO9. Alors que dans le même temps, celui des accidents corporels a augmenté pour passer de 488 en 2OO8 à 533 en 2OO9. Les victimes de ces accidents sont passées à 46 morts et 1.182 blessés en 2OO9, alors qu'en 2OO8 on avait enregistré 37 décès et 1.1O3 blessés. Autre remarque : tous ces accidents se sont produits en dehors du périmètre urbain, dans les zones rurales ou semi-rurales. Intra-muros, confirme le représentant de la sûreté urbaine, la tendance est à la baisse. Il impute cette dernière aux efforts déployés dans les actions de sensibilisation. Le même responsable a indiqué, par ailleurs, que son corps a recensé en 2OO8 10 «points noirs» où se produisent de nombreux accidents. Ce chiffre est descendu à 6 durant le premier semestre 2OO9 et est passé à un seul point en décembre 2OO9, grâce aux interventions effectuées par les services de sécurité et ceux de la direction des travaux publics. Ces «points noirs», situés au niveau du boulevard de la Soummam, qui est souvent le théâtre d'accidents spectaculaires et mortels, ont constitué d'ailleurs le thème d'un long débat entre les participants à l'émission. Extra-muros, la Gendarmerie nationale à recensé, pour sa part, 32 points dont les plus dangereux sont situés dans les carrefours, au niveau des daïras de Zighoud-Youcef, Didouche Mourad, à Sissaoui et à Guettar El-Aïch. Le représentant de la Protection civile a déclaré quant à lui que les interventions effectuées par ses services ont connu une augmentation sensible durant l'année écoulée : 960 en 2OO8 contre 1.024 en 2OO9, avec toutefois une régression dans le nombre de blessés (1.437 en 2OO8 contre 1.154 en 2OO9), ainsi que dans le nombre de morts qui est passé de 62 en 2OO8 à 45 en 2OO9. Le représentant de la DTP a expliqué la mise en place d'infrastructures de transport (tramway, téléphérique) qui vont contribuer à la diminution des accidents de la circulation, en estimant qu'une culture de la circulation chez l'automobiliste comme chez le piéton est fondamentale. C'est le même sentiment exprimé par le directeur des transports de la wilaya qui est intervenu en dernier pour dire que toutes les statistiques enregistrées demeurent relatives devant le comportement humain qui est imprévisible et rend le problème très complexe. Enfin, des associations d'handicapés blessés dans des accidents de la circulation ont participé au débat pour mettre en garde et donner leurs avis sur l'hécatombe des accidents de la route. |
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