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Les travailleurs de l'Office national des élevages équins et caprins
(ONDEEC) relevant des unités et stations de monte de l'Est du pays ont le moral
au plus bas du fait que leurs salaires ne sont plus versés depuis trois mois et
les primes et allocations familiales depuis des années. En effet, dans une
lettre adressée par la section syndicale au ministre de l'Agriculture et du
Développement rural, et dont une copie a été transmis au bureau du «Quotidien
d'Oran» à Tiaret,
il est fait état du refus de la Société des courses hippiques et du Pari mutuel (SCHPM) de verser la quote-part revenant de droit à l'ONDEEC, «ce qui se traduit par une situation financière catastrophique», est-il écrit. Les travailleurs relevant des unités et stations de monte de l'Est du pays réclament également des pouvoirs publics de «modifier le statut de l'office dont le siège social est implanté à Tiaret pour passer d'établissement public à caractère public (EPIC) à une entreprise publique et ce pour bénéficier du financement sur le compte de l'Etat et pouvoir, ainsi, remplir son rôle de préserver les races équines et caprines et contribuer à leur essor». Avec un salaire de base ne dépassant guère les 7.000,00 dinars, soit l'équivalant d'un quintal de semoule, les travailleurs de l'ONDEEC de l'Est du pays sont dans une «situation sociale catastrophique et leurs familles livrées à la faim et à la précarité», alerte la section syndicale dans la lettre adressée aux autorités centrales. |
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