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Aïn-Témouchent: La part du lion pour l'école

par Belhadri Boualem

Les actions sociales à concrétiser durant l'exercice 2010 à l'égard du secteur de l'Education sont les intentions affichées aussi bien par les autorités que par les élus de l'APW de Aïn-Témouchent. C'est ce qu'a dégagé en substance le budget primitif. Ces actions se sont intéressées tout particulièrement à l'acquisition d'équipements de chauffage pour des écoles et du matériel pour les inspections de l'éducation, qui accusent des déficits maintes fois suscitées par des doléances formulées au préalable par les concernés.

 Le montant dégagé (4.640.000 dinars) reste cependant insuffisant pour prendre en charge d'autres écoles dans le besoin, mais constitue un appoint pour réhabiliter ou renouer les équipements des établissements les plus touchés. Par ailleurs, l'APW a recommandé l'affectation d'un montant de 4.000.000 de dinars pour la prise en charge des travaux de ravalement, d'entretien des écoles primaires ayant déjà présenté des fiches techniques étudiées d'un commun accord par l'administration du secteur et la commission de l'APW habilitée.

 Les populations d'élèves dont les parents sont nécessiteux ou ayant des revenus faibles et instables ont été également ciblées par des actions de solidarité de la part de l'APW qui a consacré un montant de 4.000.000 dinars pour l'achat d'effets scolaires, sans préciser la nature.

 L'orientation sociale en direction de l'école a apporté elle aussi sa touche en dégageant du budget primitif un montant de 13.600.000 dinars consacré aux cantines scolaires et aux aides pour le transport scolaire dans les zones défavorisées, où le transport se fait sentir davantage.

 En outre, les mêmes volontés des autorités et des élus wilayaux s'intéressent d'une façon notable à la prise en charge des volets pédagogiques et des aspects d'encouragement à l'endroit des élèves et des enseignants de différents paliers. Ces charges confondues s'élèvent à environ 20.000.000 de dinars. Cependant, il est demandé l'utilisation à bon escient de ces fonds dégagés pour le bien-être des écoliers et des enseignants et de veiller à ce que les dépenses soient consommées selon les règles d'usage, car il est inadmissible de voir certaines écoles bénéficier d'équipements qui seront très peu exploités par la suite ou qui tombent en panne quelques mois après leur mise en fonction.