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Commerces: Un délai pour libérer les espaces publics

par Djamel B.

La commission mixte chargée de libérer les espaces publics squattés par les commerçants poursuivra ses opérations de contrôle jusqu'au mois d'avril prochain, date de l'ouverture du congrès GNL 16, apprend-on de sources proches de la commission. Nos sources affirment que la période du congrès constituera une trêve avant la reprise des opérations, et ce jusqu'à l'éradication totale du phénomène. Nos interlocuteurs indiquent, par ailleurs, que le bilan des opérations de contrôle effectué durant les quatre derniers mois a permis à la commission de dresser quelque 570 mises en demeure à des commerçants contrevenants. Les commerçants mis en demeure ont été sommés de libérer l'espace public et de se rapprocher de la division de l'urbanisme de l'APC pour régulariser leur situation. Selon nos sources, ces opérations ont été scindées en deux phases. Lors de la deuxième phase, qui s'est achevée il y a un mois, l'opération a révélé que bon nombre de commerçants mis en demeure lors de la première opération ont libéré les espaces occupés. Pour ceux qui n'ont toujours pas appliqué les décisions de la commission, un dernier délai leur a été accordé avant de recourir à la force publique et de procéder à la saisie des marchandises étalées sur la voie publique. Les commerces contrôlés feront l'objet d'un suivi régulier par les membres de la commission pour constater si les décisions ont fait l'objet d'application ou non.

 Il à signaler que face à l'ampleur qu'a prise le phénomène de l'occupation des espaces publics par les commerces au niveau de l'ensemble des quartiers de la ville, il a été décidé de la mise sur pied de cette commission qui a pour tâche de constater si les occupants de ces espaces disposent d'autorisations d'exploitation dûment délivrées par les services compétents. Les premières opérations ont révélé que la plupart des cafés, commerces, crémeries, mécaniciens, bouchers, menuisiers, entre autres, squattaient une partie des trottoirs sans autorisation et ne versaient aucune redevance à la commune. A l'issue de la première opération, de nombreux commerçants s'étaient déplacés vers les services de l'urbanisme pour d'amples informations et partant pour tenter de régulariser leur situation. Néanmoins d'autres commerçants continuent toujours d'enfreindre la loi, notamment au niveau des marchés de la ville.

 Enfin, la commission a été interpellée par de nombreux citoyens des quartiers d'El-Hassi, Sidi El-Bachir, Aïn El-Beïda, entre autres, pour intervenir et mettre un terme au commerce des matériaux de construction sur une grande partie de la chaussée. Une opération est prévue dans ce sens dans les jours à venir.