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Le ministre de la
Santé et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, a voulu donner l'exemple en
se faisant vacciner et en annonçant le coup d'envoi de l'opération de
vaccination, qui débutera aujourd'hui et concernera dans sa première phase le
personnel médical.
Le ministre a voulu, à travers «cette valeur pédagogique»,rassurer les citoyens et les personnes les plus réticentes quant à la vaccination. Devant les journalistes, le secrétaire général du ministère de la Santé, Abdeslam Chakou, le directeur général de GSK Algérie et le directeur de laboratoire du contrôle pharmaceutique ont eux aussi reçu des injections du vaccin contre la grippe A/H1N1 importé du Canada. Les responsables du ministère de la Santé, à leur tête le ministre de la Santé, ont affirmé que le vaccin est de bonne qualité, en invitant les citoyens à se faire vacciner. «Je me suis fait vacciner pour prouver à tout le monde que le vaccin est conforme et que la vaccination est un acte banal, comme le reste des actes de vaccination», a déclaré le ministre. Le professeur Mansouri, directeur général du laboratoire national du contrôle de produits pharmaceutiques (LNCPP), est revenu pour sa part sur le retard lié au contrôle et analyse du vaccin indiquant que les entités nationales de santé ont fait une évaluation très profonde du vaccin, en contactant le fabriquant du vaccin au Canada, l'agence canadienne et européenne ayant validé ce vaccin, a-t-il expliqué dans la foulée. Le directeur général du laboratoire GSK en Algérie, Abdelkader Aït Djamaatine, a défendu l'image de marque de son laboratoire. «GSK est leader mondial en matière de vaccin. GSK est une grande entité d'expertise et de savoir-faire en matière de vaccin», a indiqué le DG de GSK tout en soulignant que la vaccin en question a été validé par les plus hautes autorités canadiennes. «Je rassure personnellement que le vaccin importé du Canada répond à l'ensemble des critères de sécurité sanitaire». Pour ce qui est du retard en matière d'approvisionnement, le DG de GSK a expliqué que la demande au niveau mondial est de l'ordre de 5 milliards de doses et seuls quatre laboratoires sont capables de produire ce vaccin, en précisant que chacun de ces laboratoires ne peut répondre qu'à 50% de la demande. Enfin, après 21 jours d'attente, la campagne de vaccination sera entamée aujourd'hui. Les autorités sanitaires ont réceptionné jusqu'ici 1,31 million de doses et les premiers qui seront vaccinés sont bien évidemment le personnel de santé des secteurs public, parapublic et privé. La vaccination concernera par la suite les femmes enceintes, à partir du 06 janvier. La quantité du vaccin actuellement disponible permettra ensuite la vaccination du personnel assurant le maintien des activités essentielles et stratégiques. Avec l'arrivée du reste des doses de vaccin, les autorités concernées prendront en charge les personnes, adultes et enfants, atteintes de pathologies chroniques. Pour ensuite vacciner les enfants et les adolescents âgés de plus de 6 mois à 24 ans, «bien avant le mois de mai», a précisé le ministre. La campagne de vaccination concernera enfin l'entourage des nourrissons de moins de 6 mois. |
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