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55 étudiants algériens, originaires de
wilayas de la région Est et de Constantine, rentrés d'Egypte à la suite des
derniers événements qui ont marqué les relations entre l'Algérie et l'Egypte,
vont être intégrés au niveau de l'université des sciences islamiques Emir
Abdelkader de Constantine.
Les dossiers des intéressés ont été communiqués à cette dernière par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, par l'intermédiaire de la conférence régionale des universités. En effet, et selon le recteur de l'université islamique, M. Abdallah Boukhalkhal, ce contingent a été orienté vers son institution pour prise en charge et intégration. Ceci, bien entendu, après étude des dossiers des intéressés par une commission technique composée du recteur et de ses adjoints, des doyens des facultés ainsi que des différents responsables des services pédagogiques. Cette commission a planché durant deux jours, nous précise le recteur, les 28 et 29 décembre, pour examiner les divers documents composant le dossier scolaire de chaque candidat, la régularité de son séjour en Egypte (procédures consulaires, etc.), avant de se prononcer sur chaque cas et présenter ses remarques et propositions à la prochaine conférence régionale des universités de l'Est, pour la prise de décision d'intégration. D'après les informations fournies par M. Boukhalkhal, les 55 étudiants qui lui ont été proposés viennent de trois institutions égyptiennes, à savoir l'Université El-Azhar (15), l'Institut de recherche et études arabes (2O) et l'Institut des études islamiques du Caire (2O). Ils préparaient tous des licences ou des magistères «C'est une situation exceptionnelle, commentera M. Boukhalkhal. Elle est la résultante d'une décision politique prise par les hautes autorités de l'Etat pour protéger nos enfants à l'étranger et nous devons y faire face parce que c'est un devoir patriotique». |
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