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Parmi les six dossiers débattus lors de la
troisième session ordinaire de l'APW de Médéa pour cette année 2009, qui s'est
tenue dernièrement, celui de l'emploi aura été le plus important dans la mesure
où ce secteur constitue la préoccupation première des autorités locales.
Un dossier de l'emploi dont l'étude et les débats ont eu lieu en présence du wali M. Abdelkader Zoukh, de tout son exécutif, des 19 chefs de daïras ainsi que des responsables de toutes les parties concernées par ce dossier de l'emploi, à savoir l'ANEM, l'ANSEJ, l'ANGEM, la CNAC, la DAS et l'inspection du travail. De ce dossier, il ressort qu'au 31.09.2009, le taux de chômage dans la wilaya de Médéa était de 12,80% pour une population totale qui approche les 840.000 habitants dont 204.246 faisant partie de la population active mais seulement 178.102 personnes effectivement occupées. Un taux de chômage qui reste encore relativement inquiétant et dont la baisse devrait voir s'impliquer davantage toutes les parties concernées qu'elles soient du secteur économique ou administratif, les banques, les entreprises économiques privées... dans le même but de créer des postes d'emploi, permanents ou temporaires, au profit de tous les jeunes et moins jeunes en âge de travailler. Un taux de chômage qui inquiète encore malgré les énormes progrès enregistrés dans le monde du travail dans la wilaya de Médéa dans mesure où il était de 23,48% au 31.12.1999. Alors que les prévisions pour l'année 2014 sont estimées à un taux de chômage de moins de 8%. Il reste cependant utile de préciser que ce taux de chômage actuel de 12,80% ne prend en compte, en fait, que les citoyens et citoyennes demandeurs officiels d'un emploi auprès des différents services, et principalement l'ANEM, en charge de ce dossier. En d'autres termes, le taux de chômage réel dans la wilaya de Médéa est évidemment supérieur à ces 12,80%. Une recherche des conditions d'offres d'emploi qui, selon les conclusions de la commission de l'APW chargée des affaires sociales, «bute» encore sur certaines difficultés comme celles liées au manque de coordination entre les différentes agences de l'emploi et les autorités locales, communales plus précisément, au manque d'engouement de certaines banques à vouloir accompagner les projets d'investissements, créateurs d'emplois, présentés par des jeunes et moins jeunes... Des difficultés qui doivent être absolument surmontées pour donner un nouveau souffle au secteur de l'emploi dans la wilaya de Médéa et «offrir un réel espoir» à ses milliers de jeunes et moins jeunes en âge de travailler. |
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