Les abonnés de Djaweb et plus spécialement ceux de Anis et Easy sont déçus de la qualité du débit, ainsi que des intempestives pannes du réseau. Mais le problème réside, selon les clients rencontrés dans une agence commerciale, dans le fait qu'après avoir payé la recharge, la connexion n'est pas rétablie immédiatement comme cela se faisait avant et certains affirment même qu'après une semaine, ils demeurent insatisfaits. Contrairement à la formule Fawri qui permet aux internautes de récupérer le temps perdu, ceux de Anis et Easy sont défavorisés en ce sens que les temps de déconnexion ne sont pas comptabilisés et certains affirment même qu'une durée de 20 jours de déconnexion n'est jamais récupérée, mis à part une semaine qui est accordée après l'expiration du délai.

 Les réclamations fusent chaque jour auprès des agents d'Actel sans qu'aucune explication plausible ne soit donnée, sauf celle avançant un problème technique qui «dépend d'Alger» et on se limite soit à envoyer par fax une copie de la facture ou bien à vous inscrire sur une liste à remettre aux services techniques concernés. Pourtant, ces abonnés, selon le contrat établi lors de l'abonnement, un numéro mobilisé au centre d'écoute d'Algérie Télécom, à savoir le 107, devrait prendre en charge toutes les doléances. Cependant, ce numéro reste aux abonnés absents et dès que vous appelez on vous répète plusieurs fois: appuyez sur dièse et l'appel est vite annulé. Pour les clients d'AT, l'annulation du 128 kbts et son remplacement avec le 256, soit le double de la facture, était une véritable arnaque, étant donné que le débit est encore pire qu'auparavant. Or, à la lecture du contrat d'abonnement fixant les droits et les devoirs aussi bien de l'abonné que Algérie Télécom Internet, il est clairement stipulé qu'en cas d'interruption de plus de 2 jours imputable uniquement à ATI, une prolongation de la durée de l'abonnement égale au nombre de jours d'interruption est accordée au client. Toutefois, cet avantage, et selon l'avis de nombreux clients de ATI, n'est pas accordé aux clients.

 D'aucuns estiment que la gestion du réseau Internet demeure encore non maîtrisée et que la «démocratisation» de l'accès à Internet ne correspond pas aux moyens mis en oeuvre et demeurent en deçà des besoins exprimés et la qualité du débit ne peut être acquise qu'une fois le réseau refait à base de fibre optique permettant un meilleur signal.