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![]() ![]() ![]() ![]() Dans le cadre du
contrôle de l'utilisation de l'argent public, la direction de l'Education de la
wilaya de Constantine a organisé mercredi passé au Palais de la culture Malek
Haddad, une journée d'études sur la gestion financière de l'argent affecté aux
cantines scolaires des écoles primaires.
Cette rencontre a vu la participation des directeurs des établissements du cycle primaire, de ceux des centres d'enseignement moyen (CEM), des économes de ces mêmes CEM et enfin des inspecteurs de l'éducation. Selon le chargé de la cellule de communication, M. Gaouir, «c'est dans le but d'une bonne gouvernance en matière de gestion des transactions et des marchés, de l'hygiène et de la qualité des produits rentrant dans la confection des repas etc., que l'argent servant à ces opérations ne doit plus être géré par les directeurs des établissements scolaires comme cela a été le cas jusqu'à maintenant». En effet, les sommes manipulées deviennent de plus en plus importantes, fait-il observer, et nécessitent par conséquent des professionnels qui ont les compétences et le savoir requis. En plus le problème qui se posait : c'est que la gestion du registre afférent aux cantines commençait à se répercuter sur le comportement des directeurs, aussi bien pour ce qui a trait au rôle pédagogique que de gestion de l'école qu'ils doivent remplir en premier. Contrairement aux lycées et CEM, où existent des services d'économat qui s'occupaient de la gestion de tout ce qui relève des finances, les écoles primaires n'en étaient pas dotées, et c'est ainsi que c'est au directeur qu'est revenu d'assurer cette fonction, souvent au détriment de ses fonctions. Ainsi, à cette journée d'études, il a été relevé la nécessité de rattacher la gestion du chapitre «finances» des cantines scolaires des écoles d'un quartier, aux services d'économat du CEM situé le plus près de celles-ci. Il y aura donc une prise en charge totale et ces CEM ne rempliront plus l'ancien rôle de centre payeur. Ainsi, ces directeurs seront libérés de la gestion des cantines, qui les détournait et distrayait de leur mission primordiale en tant que premiers responsables des établissements d'éducation, et ce, d'autant plus, ajoute le chargé de la communication à la direction de l'Education, que ces directeurs n'ont eu aucune formation, ni dans leur cursus d'enseignement personnel, ni sous forme de stage quelconque plus ou moins long à même de leur donner les connaissances et réflexes propres au domaine de la gestion des finances. |
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