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Une assemblée générale prévue en janvier: Les adjoints de l'éducation reviennent à la charge

par A. Zerzouri

Le ton monte au sein des adjoints de l'éducation. La lenteur dans l'exécution des accords conclus avec le ministère de l'Education, notamment la définition des tâches de l'adjoint de l'éducation, lequel accord prévoit plusieurs améliorations des conditions générales de travail, constitue «la goutte d'eau qui fait déborder le vase», nous signale le coordinateur national des adjoints de l'éducation, M. Mourad Fertaki, lors d'un contact hier avec notre rédaction.

 Dans ses déclarations, ce dernier est revenu avec insistance sur «une effervescence» de la base, une base qui privilégie désormais le recours à la protesta pour revendiquer ses droits. Le malaise est tel qu'il conduit la majorité des surveillants et leurs représentants syndicaux à opter pour l'ultime recours, en l'occurrence une grève cyclique d'une semaine reconductible, ainsi que d'autres formes de mouvements de contestation, comme l'observation de sit-in devant la direction générale de la fonction publique et le siège du ministère de tutelle, comme le soulignera le coordinateur national. Ajoutant dans ce sillage qu'une assemblée générale se tiendra la première semaine du mois de janvier prochain pour décider des positions à adopter face à l'absence de toute bonne intention, ou de prise en charge sérieuse des doléances des adjoints de l'éducation.

 «Mais d'ores et déjà, affirme notre interlocuteur, les portes du recours à un durcissement des positions sont grandes ouvertes, à moins d'une application immédiate de l'accord normalement scellé avec la tutelle, ainsi qu'une prise en charge convenable des revendications soumises ces jours-ci à la tutelle, et portant sur le classement de l'adjoint de l'éducation à l'échelle «10» au lieu de l'échelle «7» actuellement appliquée, le droit à la promotion au poste de conseiller de l'éducation, ainsi que le régime indemnitaire et la création d'une prime pédagogique pour les surveillants, l'augmentation de la prime de rendement à hauteur de 60% du salaire de base, et une prime de 3.500 dinars pour le travail posté.» Rappelant que depuis quelques jours, précisément depuis l'arrêt de la dernière grève qui a paralysé durant trois semaines les établissements scolaires du territoire national, une large concertation est engagée au sein de commission mixtes entre la tutelle et divers syndicats représentatifs du secteur de l'éducation autour du régime indemnitaire notamment, et que cette concertation doit aboutir à un consensus avant la fin de l'année en cours.