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Le «chômage intempéries» était au centre des débats à l'occasion d'une
journée d'information organisée, mercredi, par la Caisse nationale des congés
payés et du chômage intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics
et de l'hydraulique (Cacobatph) d'Oran. Cette rencontre à caractère régional,
qui a vu la participation d'une quarantaine d'entreprises activant dans le
secteur du BTPH affiliées à la Cacobatph dans les wilayas d'Oran, Saïda, Sidi
Bel-Abbès, Mascara et El-Bayadh, a été rehaussée par la présence de M. Taiati Hamoud,
directeur de l'organisation et des systèmes d'information à la direction
générale de la Cacobatph. Ce dernier a indiqué, dans le cadre d'un programme de
modernisation basé sur les nouvelles technologies de l'information et de la
communication (TIC) et dans le but d'accélérer le traitement des demandes
d'indemnisation au profit des employés des secteurs considérés, que la caisse
offrira prochainement des prestations «online» pour améliorer la couverture
sociale des travailleurs de ces secteurs. Le même responsable a souligné que le
projet de modernisation vise à mettre un terme à la contrainte soulevée par les
employeurs quant au délai dont ils disposent pour le dépôt de leur déclaration,
fixé par la législation à 48 heures après l'interruption du chantier. Avec le
nouveau système basé sur les TIC, il leur suffira simplement de transmettre
leurs documents par le biais de la messagerie électronique, procédé qui
facilitera également la tâche aux employeurs en déplacement hors de leur wilaya
d'activité.
L'objectif de cette journée, selon les organisateurs, est de permettre aux employeurs de prendre connaissance des modalités d'accès aux indemnités à verser à leur personnel en cas d'arrêt de travail provoqué par des intempéries. En effet, le régime du chômage intempéries est une couverture propre au secteur du BTPH institué par l'ordonnance 97-01 du 11 janvier 1997 au profit des salariés des chantiers activant dans des conditions qui exposent leur santé aux aléas climatiques. La couverture vise tant la santé du travailleur que l'assurance d'un revenu minimum en cas de chômage forcé et momentané pour cause d'intempéries. La répartition au niveau de la profession du coût du remboursement au moyen d'une cotisation perçue et gérée par la Cacobatph. La cotisation chômage intempéries est supportée à la fois par l'employeur et le salarié. Notons que plus de 67.000 entreprises publiques et privées, représentant un effectif de 931.000 travailleurs, sont affiliées à la Cacobatph, selon des statistiques arrêtées au 30 septembre dernier et présentées lors de cette rencontre. Selon M. Taiati, les indemnités versées au titre du chômage intempéries ont atteint, cette année, 84,6 millions de DA pour 54.845 travailleurs concernés, contre 65 MDA en 2008 pour 40.040 travailleurs, 65,7 MDA en 2007 (47.287 travailleurs) et 36 MDA en 2006 (26.362 travailleurs). |
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