A l'effet de sensibiliser les employeurs et
les employés sur l'indemnisation pendant la période de chômage due à la détérioration
des conditions climatiques, la Caisse nationale des congés payés et du chômage
intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique
(CACOBATPH) a organisé avant-hier une journée d'étude à Tizi-Ouzou. La
rencontre a pour but, selon M. Kheloui, de vulgariser ce régime d'indemnisation
des salariés et de leurs employeurs durant l'arrêt des chantiers à cause des
intempéries d'autant plus que seules les grandes entreprises de ces secteurs
recourent à cette méthode de protection sociale, les petites et moyennes
entreprises sont moins nombreuses à le faire. A titre illustratif, ce petit
engouement pour cette indemnisation les wilayas de Boumerdès, Tizi-Ouzou et
Bouira n'ont recensé en 2009 que 100 employeurs ayant recouru à leur caisse
pour la protection et du salarié et de l'entreprise durant la période des
intempéries. Alors, tous les employeurs relevant des secteurs BTPH ont
l'obligation de s'affilier à la CACOBATPH. Cela représente que moins de 20 % de
la population concernée par ce régime. Notons que le régime chômage intempéries
applicable aux travailleurs salariés des secteurs précités est énoncé dans les
dispositions de l'ordonnance 97/01 du 11 janvier 1997 qui tiennent compte des
activités qui y sont déployées, caractérisées notamment par les intempéries qui
empêchent le travail en milieu couvert ou non. Cette loi contraint les
employeurs et les employés à cotiser chacun sa part dans le but de bénéficier
d'une indemnité durant la période d'arrêt des travaux en raison des intempéries.