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Grâce au concours de la FASDE et avec la
collaboration de l'hôpital (EHS) de Béni-Saf, 20 enfants coeliaques (maladie
chronique touchant l'intestin grêle) ont effectué, ce samedi, une visite sur le
plateau de Lalla Setti de Tlemcen. La même caravane s'était aussi rendue au
centre cynégétique, où les enfants ont pu admirer les innombrables oiseaux en
pleine phase de reproduction. Cette action intervient en marge de la période
d'un mois (allant du 20 novembre au 19 décembre courant) consacrée par
l'Algérie à l'enfant et placée sous la devise «L'enfant avant tout et
toujours».
En plus de son cachet touristique, les organisateurs ont fait de cette sortie une journée de sensibilisation placée sous le slogan «Journée sans gluten», raison pour laquelle chaque enfant était obligatoirement accompagné par un parent ou un tuteur. Tous ces touristes ont eu droit à des renseignements basés sur le train de vie à mener par l'enfant et à des conseils médicaux et techniques (régime, hygiène...). Cette formation en plein air était encadrée par des spécialistes (médecins, psychanalystes, diététiciennes...). Un pique-nique, à la charge de l'hôpital de Béni-Saf, a été ensuite proposé à tout le monde sur les bords d'une forêt. Aux enfants coeliaques, on a présenté, bien sûr, des plats extrêmement équilibrés et démunis de gluten. Il faudrait savoir ici que la maladie coeliaque (parfois appelée coeliaquie) est une maladie auto-immune, caractérisée par une atteinte de tout ou partie des villosités recouvrant l'intestin grêle. Cette maladie est due à une intolérance au gluten et aux protéines apparentées que l'on trouve dans certaines céréales (blé, seigle, orge, épeautre, avoine...). Il en résulte une malabsorption et donc des carences alimentaires. Les personnes coeliaques doivent s'abstenir à vie de consommer les produits contenant ces glutens, ce qui permet une régression complète des symptômes de la maladie. Dans ce contexte, il faut noter, selon une bonne source, qu'un coeliaque consomme en moyenne un kilo de farine spéciale par jour, rien que pour son pain, qu'il paie autour de 100 dinars l'unité. Il faut également retenir que cette maladie, qui toucherait, selon notre source, presque 1 enfant diabétique sur 3, n'est pas jusqu'à ce jour prise en charge par la sécurité sociale. Et que depuis longtemps, des associations caritatives pour les droits de l'enfant se battent pour que ces malades obtiennent, de la sécurité sociale, un pécule pour couvrir les frais de ces produits spéciaux. Et comme pour oublier leurs épreuves quotidiennes, les enfants ont chanté durant toute cette journée. Rappelons aussi qu'une action similaire avait été menée l'an dernier en direction des enfants diabétiques par les mêmes organisateurs et sur les mêmes lieux. Par ailleurs, et dans une action presque similaire, la FASDE, par la voix de sa présidente, Mlle Karima Ouhcine, a participé vendredi aux travaux d'une journée de sensibilisation dont le thème a été intitulé «Violences dans les établissements scolaires», organisée à la Munatec d'Oran et à laquelle ont pris part plusieurs spécialistes du sujet. |
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