
L'alimentation en
eau potable des pôles d'extension urbaine de Annaba, lancée dans le cadre d'un
programme, a nécessité une enveloppe de l'ordre de 120 milliards de centimes.
«En s'engageant clairement dans le développement du réseau d'AEP dans la
wilaya, la DHW s'inscrit en droite ligne avec la politique du ministère de
l'Hydraulique dont les objectifs principaux en sont, entre autres, une dotation
en eau, selon les normes qualité et quantité, par habitant», nous a dit M. Ali
Hamame, directeur de l'Hydraulique, à l'issue d'une rencontre avec ses
principaux partenaires, à charge de réaliser ce grand projet au profit des
populations de Boussedra, El-Bouni centre, Boukhadra. Participent à ces actions
de grandes entreprises spécialisées réparties à travers 8 chantiers dont le
dernier connaît des avancement de travaux de l'ordre de 35 % alors que les deux
premiers avoisinent les 100 %. Les 120 milliards de centimes dégagés couvriront
les réalisations de réservoirs de capacité de stockage global de 38.000 m3, de
02 stations de pompage, des conduites d'adduction et de refoulement d'une
longueur de 17.455 mètres linéaires comprenant le réseau de distribution de
différents diamètres. Ce programme est, selon le directeur de l'Hydraulique,
destiné à satisfaire la demande en eau induite par le développement
urbanistique qui connaissent les localités et les agglomérations du couloir
Boukhadra, Bouzaaroura, Sidi Achour et Bouguentas. «La demande sera satisfaite
à partir du réservoir de Chaiba dans la commune de Sidi Amar, et touchera le
pôle universitaire d'El-Bouni», a ajouté notre interlocuteur qui s'est
également étalé sur le programme de lutte contre les inondations en évoquant
celles qui ont été à l'origine de nombreux désagréments, il y a quelques mois
de cela, et qui avaient pour cause, de nombreux citoyens, qui ont été de par
leur négligence à l'origine des obstructions des différents canivaux empêchant
un fonctionnement normal du réseau d'assainissement. Des actions initiées se
sont formalisées par la réalisation et le lancement d'opérations tels les
aménagements des oueds, la réhabilitation et le renforcement des collecteurs
principaux de la ville, l'aménagement des débouchés en mer, la création de
barrages et le bétonnage du canal de ceinture. Des opérations qui ont coûté
pour une première phase une enveloppe de l'ordre de 21,4 milliards de dinars.