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D'une façon
générale, le problème du transport public à Constantine reste particulièrement
ardu, notamment sur la ligne centre-ville - nouvelle ville Ali Mendjeli. Mais
depuis le démarrage du chantier du tramway qui longe cette ligne, cela est
devenu la hantise des étudiants. Ainsi et pendant les heures de pointe situées
pratiquement entre 15h et 17h30, les automobilistes autant que les usagers
souffrent beaucoup sur cet axe à cause de l'encombrement provoqué par ce
chantier, sur certains segments où la voie s'est rétrécie ainsi que par toute
sorte de véhicules, notamment les quelque 220 bus de transport urbain qui font
quotidiennement la navette entre la nouvelle cité et les différents quartiers
de la grande ville.
Dans cette situation qui est appelée à durer une année au moins, selon les dernières déclarations du wali lui-même, il ne se passe pas un jour sans que nous recevions les doléances de parents, d'étudiants et surtout des étudiantes qui poursuivent leur cursus universitaire à Ali Mendjeli, particulièrement ceux ou celles qui habitent de l'autre côté de la ville, à Djebel Ouahch par exemple. Ces derniers se plaignent des difficultés rencontrées par manque ou par déficience de la programmation du transport universitaire qui les oblige à effectuer quotidiennement de véritables parcours du combattant pour rejoindre le lieu des études le matin et regagner leur domicile le soir. Cette fois, ils posent le problème sous l'angle de la correspondance des bus au niveau de l'université centrale. En effet, sortant à 17h de Ali Mendjeli, les étudiants n'arrivent plus à prendre les bus de correspondance au niveau de l'université Mentouri parce que ces derniers démarrent généralement à 16h30, les laissant en rade et à la merci des transporteurs privés, notamment les taxis, eux aussi assez rares sur cet axe et à cette heure de la journée où la circulation devient compliquée. Le responsable du syndicat des transporteurs privés, M. Lahmar, a donné quelques explications sur la question du non respect des horaires, et imputera le problème non pas à un manque de véhicules ou à une quelconque insuffisance dans la programmation, mais au déplacement de la station habituelle de bus nécessité par les travaux du chantier du tramway qui a singulièrement compliqué la situation et rendu la circulation sur cet axe inextricable. Faute de places de stationnement, beaucoup de chauffeurs fuient l'endroit déjà trop étroit, nécessitant de difficiles manoeuvres qui ont d'ailleurs coûté la vie, avant-hier, à une jeune étudiante coincée entre deux bus. Se référant lui aussi aux déclarations du wali, M. Lahmar a ajouté qu'à l'instar des citoyens, les étudiants sont appelés à prendre leur mal en patience et annoncera toutefois que 300 bus neufs appartenant à des investisseurs privés, tous destinés au transport estudiantin, sont en attente d'être mis en circulation, leurs propriétaires ayant déjà retiré les cahiers de charges auprès de l'administration universitaire en vue de soumissionner et venir renforcer toutes les lignes de transport universitaire. |
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