Une bande composée de 6 personnes, dont une femme, a été neutralisée au
courant de la semaine dernière par les services de sécurité de la localité de
Aïn Smara, dans le cadre d'une enquête sur une affaire «d'escroqueries et de
faux et usage de faux en documents officiels», a-t-on appris ce jeudi auprès du
chargé de la communication de la sûreté de wilaya de Constantine. Ce groupe,
dont les membres sont âgés entre 35 et 55 ans, s'est spécialisé dans la vente
«fictive» de biens immobiliers, en faisant miroiter à ses victimes les bonnes
affaires pour l'achat de tout appartement, à des prix défiant toute
concurrence. Les mis en cause, qui ont réussi à se procurer des clés
d'appartements non occupés, emmenaient les acheteurs pour des visites sur les
lieux, avant de conclure le marché, en prenant une avance sur le prix total de
l'appartement. Et la somme globale sera versée une fois toute l'opération
achevée, lors de la remise de faux documents des titres de propriété. Pas moins
de 8 victimes de ces agissements, qui se rendaient compte tardivement qu'elles
ont été bernées, ont déposé des plaintes contre les accusés. Deux parmi ces
derniers, dont la femme, considérés comme accusés principaux, ont été placés sous
mandat de dépôt lors de leur présentation devant le magistrat instructeur en
fin de semaine écoulée, alors que les quatre autres ont été appelés à
comparaître en citation directe.
Par ailleurs, les services de
sécurité de la nouvelle ville Massinissa ont appréhendé un jeune âgé de 28 ans
pour coups et blessures volontaires sur ascendant. C'est suite à une plainte du
père âgé de 52 ans que le magistrat instructeur a placé, au courant de la
semaine dernière, le mis en cause sous mandat de dépôt. De leur côté, les
services de sécurité de la daïra d'El-Khroub ont mis hors d'état de nuire deux
auteurs présumés d'agression à l'arme blanche suivie de vol. Ces derniers, âgés
de 19 et 20 ans, se sont attaqués à un jeune mineur dans les environs du
marché, blessant la victime par des coups de couteau (un certificat de 10 jours
d'incapacité de travail lui sera remis par le médecin légiste) et lui
subtilisant ses biens. Sur la base de renseignements fournis par la victime,
les enquêteurs mettront la main sur l'un des présumés auteurs de cette violente
agression, qui a été placé sous mandat de dépôt, alors que le second demeure
toujours recherché.