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Seuls quatre cas suspects ont été signalés depuis le 2 décembre, date à
laquelle le premier contingent de hadjis algériens est revenu au pays.
Les personnes en question ont été dirigées vers le centre de référence de Rouiba, pour confirmer s'il s'agit bien de la grippe A (H1N1), nous apprend M. Zouaoui, le médecin-chef chargé de l'opération de contrôle sanitaire contre la grippe A au niveau de l'aéroport international d'Alger. En fonction depuis le 2 décembre, le poste sanitaire de l'aéroport d'Alger (ancien hall des lignes intérieures réservé aux retours des pèlerins) avec une brigade composée de 12 médecins est équipé de 2 caméras thermiques. L'une mobile et l'autre fixe. Les hadjis en file indienne passent devant ces caméras un par un. Si l'on constate à l'écran qu'une personne présente une température entre 37 et 38, elle est isolée, examinée avant d'être dirigée vers un centre de référence pour confirmer ou infirmer le cas. Selon M. Zouaoui, les médecins ont travaillé dans de bonnes conditions. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, affirme de son côté M. Yagoub, médecin de cette même brigade, «a mis le paquet et a donné tous les moyens pour conjurer la maladie». Chacun des hadjis a eu droit à 200 masques de protection pour la période du pèlerinage, du gel hydro-alcoolique pour se laver et des sacs porte-documents ainsi que des prospectus portant des conseils sur le comportement à tenir en cas de doute d'avoir contracté la maladie. «Il faut dire aussi que la coordination intersectorielle a payé. Tout a été mis à notre disposition par les services de l'aéroport», ajoute notre interlocuteur. Selon des habitués de l'aéroport d'Alger, les médecins chargés de l'opération de contrôle sanitaire de frontière à l'aéroport d'Alger «ont travaillé avec abnégation» pour faire réussir le dispositif de protection contre la H1N1 mis en place depuis avril dernier. L'on se félicite également d'avoir adapté comme il se doit le dispositif sans recourir à des restrictions de vol durant la période du grand flux d'été avec l'arrivée des immigrés et durant le festival panafricain. Au registre relatif à l'accueil des hadjis à l'aéroport Houari Boumediene, il y a quelque 15.500 qui sont attendus jusqu'au 21 décembre, affirme pour sa part le chef d'escale d'Air Algérie M. Madani qui veillait, hier, au bon déroulement du débarquement d'un des vols de la compagnie nationale en provenance de Djeddah. A une question relative aux bagages des pèlerins qu'on ne retrouve pas et sur les retards, l'on nous répondra que les retards sont occasionnés par l'exiguïté des structures d'accueil de l'aéroport de Djeddah. D'autant que la compagnie saoudienne, partenaire avec Air Algérie dans l'opération du pèlerinage 2009, utilise des avions de transport plus petits (Boeing 757) qui ne peuvent prendre tous les bagages des voyageurs. Notre interlocuteur indiquera par ailleurs «que des vols spéciaux seront effectués à partir de Djeddah après le 21 décembre pour transporter ces bagages». |
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