Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Protestant contre le licenciement de cinq mécaniciens: Les cheminots observent un arrêt de travail

par Salah C.

Pour revendiquer la réhabilitation de cinq (05) de leurs collègues licenciés par la direction de la région ouest de la SNTF, quelque 200 mécaniciens ont observés hier un arrêt de travail d'une journée. Cette action, selon une source syndicale, est une réponse à la mesure qualifiée d'arbitraire, d'autant que les concernés ont été traduits devant le conseil de discipline qui a décidé d'autres sanctions telle la rétrogradation ou de simples avertissements, du fait que ces fautes «professionnelles» relèvent également de la responsabilité de la compagnie ferroviaire. Par ailleurs, notre source nous apprend qu'ayant eu vent de cette protestation, les mécaniciens de la région centre du pays ont marqué leur solidarité avec leurs homologues de l'ouest. D'autre part, notre interlocuteur a indiqué que l'encadrement a adhéré au débrayage. Mais au-delà de cette protestation, se pose désormais la question centrale qui est celle des conditions de travail de ce personnel, comme c'est le cas des conditions d'hygiène déplorables observées au dortoir des cheminots de Relizane, et ce notamment avec les risques de contamination grippale, accentués par la propagation du virus H1N1. Au sujet de l'activité des trains, notre source précise que, jusqu'à hier, aucune perturbation n'a été signalée, mais tout reste tributaire de la position de la direction de la SNTF pour reconsidérer sa décision, une condition que posent les protestataires avant toute reprise du travail. Ceci étant, les problèmes liés aux conditions de travail restent toujours posés et leurs solutions devraient faire l'objet d'un dialogue entre le partenaire social et les gestionnaires régionaux de la SNTF, du fait que cette situation est l'une des caractéristiques de l'ouest du pays.