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Le projet de
concession de la collecte des ordures ménagères du centre-ville au profit de
l'EPIC de wilaya «Oran Propreté» suscite des réactions controversées.
Si, pour ses partisans, ce projet est considéré comme la solution à même d'alléger la charge sur les services de collecte de la commune, pour les éboueurs de la ville, il suscite moult interrogations. Le projet, qui attend l'aval de l'Assemblée populaire communale (APC) lors de sa prochaine session ordinaire programmée dans une dizaine de jours, est même qualifié de «superficiel» car, ne répondant à aucun des «critères de qualité» relatifs au nettoiement. La Division de l'Hygiène et de l'Assainissement (DHA) est, en effet, montée au créneau hier, par la voix de son délégué, le docteur Kamel Brekci, pour défendre sa «primauté» à gérer la collecte des ordures ménagères au centre-ville. Le responsable communal n'y va pas par quatre chemins. «La DHA est mieux lotie que l'EPIC «Oran Propreté» pour assurer la collecte des ordures au centre-ville», a estimé le délégué de la DHA, avant d'ajouter que «ce n'est pas avec dix bennes-tasseuses neuves et en couleur que l'on assurera mieux la collecte au centre-ville», allusion faite aux dix bennes-tasseuses acquises dernièrement par l'EPIC. Pour le responsable communal, «la DHA jouit d'une longue tradition en la matière. Son personnel est plus expérimenté et beaucoup plus performant. Franchement, comparé aux moyens utilisés par la commune pour la collecte (sur un ensemble de 90 bennes-tasseuses, une vingtaine seulement sont opérationnelles, le reste est en panne), on peut considérer que les résultats sont au-dessus des objectifs,» a-t-il affirmé. En plus, ajoute-il, «l'EPIC n'assure pas la post-collecte comme le fait la DHA et le balayage que l'entreprise de wilaya effectue est loin d'être correcte». Un avis que beaucoup d'éboueurs et de responsables communaux de la DHA partagent. Pour cela, ils avancent comme preuve, l'exemple des secteurs urbains d'Es-Seddikia et d'El-Othmania. Deux secteurs de la ville qui sont déjà sous la charge de l'EPIC et qu'ils considèrent comme étant «les moins nettoyés de la ville». Quant au centre-ville, les mêmes sources le considèrent comme le secteur qui mobilise le plus de moyens actuellement. En plus des 7 bennes-tasseuses de la DHA, il y a deux autres bennes-tasseuses et quatre camions légers que le secteur urbain mobilise à plein temps, soutien-t-on. |
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