|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les enseignants du supérieur qui étaient en grève depuis 15 jours, ont
repris le travail, hier. Les cours ont été dispensés normalement à travers tous
les campus du pays. «Tous les enseignants ont repris du service, hier, après
notre appel à l'arrêt de la grève. Des assemblées générales ont été tenues à
travers quelques universités. Nous attendons une réunion que nous devons tenir
dans les prochains jours avec le ministre de l'Enseignement supérieur durant
laquelle nous mènerons des négociations autour de notre plate-forme de
revendications», a déclaré, hier, au Quotidien d'Oran, M. Rahmani, coordinateur
national du CNES.
Le mouvement avait commencé le 15 novembre. Les enseignants grévistes revendiquaient l'application par la tutelle des annonces faites par le chef de l'Etat portant sur la réhabilitation du rôle de l'enseignant du supérieur et la valorisation de son salaire. En revanche, l'autre tendance de ce syndicat, en l'occurrence la coordination des sections du CNES, estime pour sa part que «la grève a été très peu suivie». «Dans la plupart des universités la grève n'a pas eu lieu. Les chiffres liés au taux de suivi de la grève paru dans la presse sont largement gonflés. Nous comptons organiser, le 2 décembre prochain, un sit-in devant le palais du gouvernement qui abritera la tripartite, à l'appel de l'intersyndicale dont nous faisons partie», nous a déclaré M. Chouicha, membre des sections du CNES. La coordination nationale des sections du CNES affirme que «la grève relève de la seule prérogative et du vote des assemblées générales que ce soit dans son déclenchement ou de son arrêt». De son côté, le CNES de Rahmani qui a décidé de suspendre son débrayage se félicite du suivi «massif» de la grève des 15 jours, marquée par «une forte mobilisation des enseignants», et estime que le discours du président de la République, générateur d'espoir et porteur de réponses aux revendications des enseignants chercheurs, doit être immédiatement concrétisé tel qu'ordonné par le chef de l'Etat, et réitéré par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors de la rencontre tenue avec le bureau national, le 12 novembre dernier». |
|