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L'APC de Constantine va lancer, durant le mois de décembre, des travaux
de réfection de l'avenue Zaâmouche, travaux qui coïncideront avec la probable
ouverture du fameux parking à étages. En effet, cette avenue n'en peut plus de
supporter l'impressionnant trafic de véhicules, légers et lourds, qu'elle
enregistre journellement, vu qu'elle constitue la seule voie pour les
innombrables véhicules, lourds particulièrement, qui viennent notamment du
grand sud-est du pays pour se rendre vers les villes portuaires, mais aussi
vers le centre-ville et les communes avoisinantes.
En effet, et en attendant l'achèvement de l'autoroute Est-Ouest, avec ses brettelles et ses échangeurs, qui permettront aux engins lourds de contourner la ville du vieux rocher pour accéder aux villes balnéaires de Skikda, Jijel, Annaba, les camions de tous types sont contraints de traverser Constantine en utilisant la dite avenue. Ils viennent de toutes les wilayas situées au sud et sud-est de la ville des ponts et même du grand Sud, avec évidemment des conséquences désastreuses sur l'état de la chaussée et des trottoirs, qui se retrouvent carrément labourés. Toutes ces choses sont d'ailleurs confirmées par le vice-président de l'APC chargé des réalisations, Youcef Bouras, qui souligne que «c'est aussi en prévision de la prochaine ouverture du parking à étages, dont la capacité est de plus de 500 voitures, que la décision a été prise d'entreprendre des travaux visant la modernisation de cette avenue à la circulation incessante». Et notre interlocuteur d'indiquer «que des travaux de modernisation concerneront également l'avenue de l'ALN, qui prolonge celle de Zaâmouche, à partir des faubourgs du Chalet des Pins et de Sidi Mabrouk, et qui, l'un dans l'autre, permettront une mise à niveau sur une distance de près d'un kilomètre». Et de poursuivre : «Cette action de rénovation s'inscrit dans la cadre plus général de ce qui est désigné par le terme d'amélioration urbaine de la ville, mission que la mairie partage avec la Direction de wilaya de l'urbanisme et de la construction (DUC) et que nous menons de concert». Ainsi, s'il revient à la DUC, qui est dotée d'une enveloppe financière conséquente de 1.100 milliards de centimes, de s'occuper des grands travaux de VRD de cités entières, la municipalité, aux ressources plus limitées et dépendant le plus souvent de montages financiers avec la wilaya, investit surtout les créneaux névralgiques de l'agglomération et répondant à une certaine urgence, précise notre interlocuteur. Et celui-ci ajoutera que dans le même sillage, des projets caractérisés par l'urgence sont également à mener, notamment le lancement de travaux de réhabilitation de la route donnant accès à la cité de Benchergui, cité des plus démunie et l'une des plus populeuses de la ville, et ceci avec la construction d'un dalot (petit pont) juste à son entrée. |
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