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Des cantines pour 59 écoles primaires

par A. El Abci

Sur les 139 établissements scolaires du primaire qui existent dans la commune de Constantine, 59 d'entre eux ont été jusqu'à ce jour équipés de cantines, ce qui a nécessité l'affectation d'une enveloppe financière de près de deux milliards de centimes et l'embauche de 132 jeunes, recrutés dans le cadre du filet social. «Les équipements en matériels ont consisté principalement en équipements de cuisine, fourneaux, marmites, armoires frigorifiques, etc., ainsi que des chaises et des tables pour les réfectoires», indique le directeur de la commission culturelle et éducative de l'APC, M. Zahara, qui précise que sur les 139 écoles, 81 étaient pourtant pourvues de cantines ou de locaux pouvant remplir cette fonction, mais pour des raisons de manque de matériel de cuisine ou de personnel étaient contraintes de servir des repas froids à leurs élèves. Et de poursuivre «cette opération de mise à niveau touchant les 59 établissements scolaires du primaire, par la dotation d'équipements de préparation de repas chauds, est appelée à se poursuivre jusqu'à toucher le reste des écoles et surtout celles qui sont déjà pourvues de cantines ou de salles pouvant servir à cela».

 De surcroît, cet intérêt porté aux cantines pour que les élèves bénéficient d'un repas chaud, et les mises à niveau nécessaires des établissements concernés à l'échelon de la commune du vieux rocher, permettra à terme la création de 190 emplois, dont 132 ont été déjà pourvus dans le cadre du filet social, dont les dossiers sont déjà ficelés et qui n'attendent plus que la signature, apprend-on, du vice-président chargé du social à la mairie de la ville des ponts, M. Abdelouahab Souissi. Ce dernier précise que «les contrats d'embauche pour ce qui à trait au personnel des cantines, en dehors bien sûr des cuisiniers qui sont des permanents, seront paraphés par lui-même après les fêtes de l'Aïd El-Adha». Et de souligner «qu'il s'agit particulièrement d'agents affectés à travailler au niveau des réfectoires pour servir sur place des repas chauds aux élèves». A cet égard, rappelle-t-il, même si la rémunération des bénéficiaires de ces emplois est assez modeste, puisque de nature sociale, il n'en demeure pas moins qu'ils sont par ce fait même éligibles au bénéfice de la sécurité sociale.