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Une journée d'information sur la rationalisation de la consommation de
carburant dans le secteur des transports routiers a été organisée, hier, par
l'autorité de régulation des hydrocarbures à l'hôtel Sheraton à Alger en
présence des ministres de l'Energie et des Mines et des Transports et du
représentant d'institution et des structures concernées notamment le ministère
de l'Environnement.
Des proposition pour réduire la consommation d'essence et de gasoil ont été formulées, hier, par les animateurs du comité interministériel, composé des départements des Transports, du Commerce, de l'Energie et des Mines et de l'Environnement, installé récemment. Il s'agira de l'élaboration de texte de loi imposant certaines normes pour les véhicules, déjà en usage dans les pays développés, pour réduire la consommation de l'essence et du gasoil. La loi devra obliger les concessionnaires et autre constructeurs, selon ceux qui la proposent, à donner tous les renseignements et spécifications sur la quantité de carburant que ces véhicules peuvent consommer tous les 100 kilomètres. D'autant que, selon le ministre de l'Energie et des Mines Chakib Khelil qui a ouvert la journée d'études, la consommation nationale de carburant a été de l'ordre de 11 millions de tonnes en 2008, alors que l'offre n'était que de 10 millions. Ce qui a poussé l'Algérie à importer la différence, soit un million de tonnes. Selon le ministre, les besoins seront de 15 millions de tonnes en 2019. Khelil ajoute que durant les 9 premier mois de l'année en cours, 567.000 tonnes de carburant ont été importées pour un montant de 267 million de dollars. Il affirme que le rythme de croissance de la consommation de carburant est de l'ordre de 13%. Le ministre rassure cependant en disant que son secteur a pris toutes les dispositions pour assurer à long et à court termes la couverture de la totalité des besoins en carburant par l'outil national de raffinage. Le ministre a aussi rappelé les dispositions prises pour la généralisation de l'utilisation de l'essence sans plomb et le GPL, annonçant l'introduction sur le marché national d'un gasoil à basse teneur en soufre en 2013-2014. Selon les intervenants, le comité est en train de réfléchir à un texte de loi qui a toutes les chances de connaître son aboutissement sur le terrain. Au sujet du prix du carburant considéré «très bas», le ministre dira qu'il faut trouver d'autres moyens pour rationaliser la consommation. Selon lui, il y a lieu d'introduire de nouveaux équipements dans le moteur des véhicules et les adapter pour une rationalisation de consommation du carburant. Une technique, selon Khelil, qu'il est possible d'appliquer sans recourir à l'augmentation des prix. La question qui reste cependant posée est celle de savoir si l'automobile équipée ainsi d'un système de rationalisation de carburant coûterait moins ou plus cher. Le ministre des Transports, M. Amar Tou, a, pour sa part, plaidé pour un retrait progressif de la circulation de tout véhicule dont l'âge dépasse les 15 ans. |
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