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Entrée en vigueur depuis le 25 décembre 2005, la loi n° 04/19 du 25
décembre 2004, obligeant les employeurs publics et privés de passer par les
agences de l'emploi pour tout recrutement au sein de leur entreprises, semble
donner ses fruits. En effet, pas moins de 8.831 jeunes ont été placés dans des
entreprises, depuis juin 2008, dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion
professionnelle (DAIP), avait annoncé, lundi, une responsable d'une agence
locale ANEM, citée par l'APS.
«Depuis juin 2008, pas moins de 3.362 jeunes ont été placés dans le cadre du dispositif du contrat d'insertion des diplômés, dont 2.010 pour le secteur économique», a-t-elle précisé. 4.151 ont été placés dans le cadre de l'insertion professionnelle et 1.418 jeunes ont été placés dans le cadre de la formation. A propos de contrat d'insertion des diplômés, elle a fait observer que l'emploi féminin occupe la première place ave 2.314 femmes sur les 3.362 placements dans les secteurs économiques et administratifs, tout en indiquant que l'agence de l'emploi «ANEM» a réussi à faire l'équilibre entre les trois types de contrat. D'autre part, quelque 4.000 jeunes de la wilaya d'Oran seront placés en décembre prochain dans les chantiers initiés par les collectivités locales. L'agence d'emploi de la wilaya est en négociation avec une entreprise italienne ayant réalisé des projets pour le secteur de l'Energie, pour créer une passerelle avec l'université, après une étude d'évaluation des profils demandés. «Un accord de principe pour cette adéquation entre le monde des entreprises et l'université et l'emploi», a-t-elle indiqué. La loi N°04/19 du 25 décembre 2004 oblige les employeurs à notifier à l'agence habilitée tout emploi vacant dans leur entreprise et qu'ils souhaitent pourvoir, de transmettre les informations relatives aux besoins en main-d'oeuvre et aux recrutements effectués. Tout contrevenant aux dispositions de cette loi, relative à la notification des offres et aux informations à transmettre à l'agence, est puni d'une amende allant de 10.000 à 30.000 dinars par poste vacant non notifié et de 10.000 à 30.000 dinars pour tout recrutement effectué ou besoin de main-d'oeuvre non transmis à l'agence chargée du service public de placement. En cas de récidive, l'amende prévue est portée au double. La fausse déclaration est également punie. De leur côté, les entreprises sont contrôlées par les services de l'Etat, tels les inspecteurs du travail dont la mission est de relever les infractions liées à cette loi. En plus de gérer les offres d'emploi par des agences spécialisées, cette loi aide à instaurer une transparence dans le recrutement, selon les capacités de chaque postulant et lutter contre le chômage. Ainsi et durant l'année 2007, les agences locales de l'emploi ont effectué 7.529 placements contre 4.655 placements effectués en 2006. Durant la même année (2007), l'agence en question à enregistré 22.301 demandes d'emploi contre 32.659 en 2006. Notons que l'Agence nationale de l'emploi est tenue de satisfaire l'offre d'emploi dans un délai maximum de 21 jours. A défaut, l'employeur peut procéder au recrutement direct tout en informant immédiatement ladite agence. Pour rappel, trois mille jeunes ont été recrutés en 2009 dans la wilaya d'Oran, au titre du dispositif d'insertion. Le dispositif d'insertion sociale des jeunes mis en place en 1994 vise, en priorité, à générer plus de postes d'emploi pour les jeunes chômeurs et à les aider à la formation. En outre, les sociétés étrangères en activité dans la wilaya d'Oran ont recruté, au cours des exercices 2008 et 2009, plus de 45.000 jeunes dans diverses spécialités. Ces placements ont été générés dans les communes d'Oran, d'Arzew, de Béthioua, de Bir El-Djir et Es-Sénia, dans les filières du bâtiment, des travaux publics, de l'industrie pétrochimique et de l'agriculture. La wilaya d'Oran compte 91 sociétés étrangères en activité dans divers secteurs, à l'instar du bâtiment, de l'industrie, de la pêche, des travaux publics, de travaux ferroviaires, de l'agriculture et du tourisme. Chaque société devant recruter la main-d'oeuvre nationale avec un taux de 70 % conformément aux lois et dispositions en vigueur dans ce domaine, a-t-il ajouté. |
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