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L'Aïd El-Adha sera célébré en Algérie vendredi prochain. C'est ce qu'a
annoncé l'Office national du Hadj et de la Omra. Selon l'office, le
rassemblement des hadjis au mont Arafat aura lieu jeudi 26 novembre, soit le 9
Dhou El-Hidja 1430.
Par conséquent, la fête de l'Aïd El-Adha sera célébrée le lendemain, vendredi 27 novembre, correspondant au 10 Dhou El-Hidja 1430. Les préparatifs concernant cette fête sacrée se poursuivent dans toutes les régions du pays, focalisant les discussions des citoyens au même titre que la qualification de l'équipe nationale au Mondial. Les prix du mouton se situent entre 20.000 dinars et jusqu'à 50.000 dinars. Face à cette situation, des citoyens, notamment dans les villes et villages de l'intérieur du pays se rabattent sur les caprins. A la veille de l'Aïd et à l'instar des années précédentes, les prix du mouton ont connu une hausse considérable dans les marchés à bestiaux ou les points de vente où le bélier est proposé à plus de 40.000 DA et les agnelles entre 15.000 et 20.000 DA. Le nombre important d'ovins acheminés vers les grandes villes, notamment à partir de Nâama, El-Bayadh, Tiaret, Djelfa, tout comme les assurances du ministère de l'Agriculture sur la disponibilité du cheptel n'ont pas suffi à infléchir les prix, malgré l'abondance des pluies enregistrée dans plusieurs régions du pays au début des mois de septembre et octobre dernier et ayant permis une régénération du couvert végétal. Beaucoup d'Algériens hésitent toujours et préfèrent attendre le dernier jour pour se décider à acheter ou non leur mouton. D'autres ont décidé carrément de faire l'impasse sur cette fête, découragés par une flambée des prix qui rappelle une situation vécue l'année dernière par des milliers d'Algériens. Pourtant, le ministère de l'Agriculture avait annoncé l'année dernière que des dispositions seront prises pour la régulation des prix du cheptel ovin. C'est ce qu'avait annoncé la veille de l'Aïd El-Adha sur les ondes de la chaîne III, le directeur des Services vétérinaires au ministère de l'Agriculture. Il avait indiqué que le ministère de l'Agriculture étudiait un projet visant la régulation des prix. A priori, rien ne semble avoir changé, puisque les prix cette année encore risquent de décourager une bonne partie des citoyens. Il y a deux jours, le chargé de la communication au niveau du ministère de l'Agriculture se voulait rassurant en affirmant dans un communiqué que la production nationale répond largement à la demande soulignant au passage que le cheptel ovin est évalué à 21 millions de têtes et le cheptel bovin à 2 millions de têtes. Même si l'offre est abondante en raison de l'augmentation de la production nationale, cela ne semble pas avoir influé outre mesure sur les prix du mouton. |
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