Après l'épisode football, place à l'Aïd et son incontournable mouton du
sacrifice. Dans un climat encore teinté de joie procurée par la qualification
de l'EN au mondial, les gens se rendent compte que l'Aïd El-Adha n'est plus
qu'à quelques jours.
De ce fait, les marchés aux bestiaux sont de plus en plus visités. Par
petits troupeaux, ces bêtes arrivent sur les lieux. Tout le monde tâte le terrain,
à la recherche d'une «tête» abordable, en soupesant celle-ci ou en demandant le
prix d'une autre, vu que les prix exigés sont assez élevés. Comme d'habitude,
et à l'approche de l'événement, le marché s'anime et surtout chauffe, pour
atteindre parfois des paroxysmes. Pour l'anecdote, on parle même d'un mouton de
moins de deux ans, communément appelé dans le jargon local «allouche», ce
mouton a été cédé à pas moins de 10 millions de centimes et cela à Cheria,
région très réputée pour la qualité de sa race ovine, notamment celle de
Darmoune. En vérité, il faudra compter plus de 20.000 DA pour pouvoir acquérir,
ce fameux mouton de l'Aïd El-Kébir, tant convoité en dépit de sa valeur, trop
souvent exagérée.