Les résidents de la Cité des 80 Logements LSP d'El-Khroub, pourtant toute
récente, puisque habitée seulement depuis 2006, sont dans tous leurs états en
raison, disent-ils, de la dégradation avancée de leur cadre de vie, «chaussées
défoncées, absence de trottoirs, d'éclairage etc., et pour ne rien arranger,
l'éclatement d'un égout qui donne du fil à retordre aux habitants de certains
immeubles pour accéder à leurs appartements. Des eaux usées qui ont inondé même
des locaux commerciaux». C'est ce qu'indique le président de l'Association de
ladite cité, Rachid Bouhaddi, qui souligne «que des correspondances ont été
adressées aux autorités, notamment à l'APC d'El-Khroub, ainsi que les services
de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de la nouvelle ville
de Ali Mendjeli».
Selon notre interlocuteur, «la
joie provoquée par l'emménagement dans les logements tout neufs s'est vite
estompée et les heureux élus qu'ils pensaient être ont vite déchanté.» Et de
poursuivre, «les raisons sont simples à comprendre, du fait que la cité vit une
anarchie sans nom et est complètement abandonnée à son sort. Et de souligner
les lenteurs inconsidérées concernant une grande partie des voies et réseaux
divers (VRD), qui restent à faire, mais dont les travaux peinent à démarrer
malgré les promesses de la municipalité». Selon M. Bouhaddi, des responsables
de l'APC se sont bien déplacés à la Cité des 80 Logements, il y a quelques mois
de cela maintenant, pour constater de visu l'état déplorable des lieux, «mais
depuis, c'est le silence radio, aussi bien de leur part que de l'OPGI».
Entre-temps, «les dégradations ne se sont pas arrêtées, loin s'en faut, dit-il,
surtout que le réseau d'évacuation des eaux usées demeure toujours non réalisé
sur plus de 50 mètres.» Et d'ajouter, que des travaux opérés au niveau du
centre culturel, M'Hamed Yazid, situé à proximité de la cité, ont eu pour effet
de boucher le regard de l'égout principal et d'entraîner le refoulement des eaux
usées du coté des immeubles, dont certains des locaux commerciaux se trouvent
submergés de ces eaux nauséabondes et fétides. A l'OPGI, il a été répondu par
l'antenne de Ali Mendjeli qui gère également les immeubles d'El-Khroub que ce
problème a été confié à un bureau d'études pour trouver une solution idoine à
cette situation.