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Sonelgaz a consacré 100 millions de dollars pour développer une filière
industrielle pour la réalisation d'une usine de fabrication de panneaux
solaires, dont l'entrée en activité est prévue en 2012. Le directeur général de
Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a affirmé hier, en marge de la signature des
statuts de la société Rouiba Eclairage, à l'auditorium de l'école de formation
de Ben Aknoun (IFEG), que cette démarche permettra à l'entreprise et à notre
pays de concrétiser la construction d'une industrie dédiée aux énergies
renouvelables.
Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, présent à la cérémonie de signature des statuts de la société Rouiba Eclairage, a affirmé pour sa part que le groupe Sonelgaz, qui compte 33 sociétés, a franchi le pas pour développer les énergies renouvelables dans notre pays, et ce par le lancement du projet de fabrication de panneaux solaires, en créant des incubateurs grâce à la conjugaison des efforts d'un réseau de laboratoires, d'entreprises et d'instituions spécialisées. Ce projet permettra, selon le ministre, de mettre à la disposition du marché national des panneaux solaires avec une capacité de production de 50MW par an. Et d'ajouter que Sonelgaz envisage d'installer pour son compte une production solaire de 4MW par an à partir de 2014. Le ministre ajoutera que le groupe a chargé sa société d'engineering CEEG de mettre sur pied un projet de construction d'une usine de fabrication de modules photovoltaïques (panneaux solaires) dans le périmètre de la zone industrielle de Rouiba, sur une superficie de 4 hectares, par le biais d'un mandat avec le maître de l'ouvrage (Société Rouiba Eclairage). CEEG est ainsi chargée de mettre en place une équipe, de réaliser les études d'engineering pour les infrastructures, les réseaux d'alimentation et d'étudier et déterminer avec le maître de l'ouvrage les segments de production ainsi que l'intégration progressive en amont de la technologie et des processus de fabrication les plus appropriés. Les appels d'offres pour la réalisation de l'usine seront lancés au plus tard en décembre 2009. Enfin, Chakib Khelil n'a pas écarté la possibilité de recourir à moyen terme au partenariat avec des étrangers dans ce domaine, pour assurer le transfert de technologie et la formation de nos ressources humaines, notamment pour la fabrication des équipements. Mais il a tenu à souligner qu'à long terme et une fois le personnel formé, ces équipements d'énergie renouvelable seront produits à 100% par des Algériens. Il faut rappeler que l'Algérie dispose d'un potentiel énergétique solaire infini dépassant les 5 milliards GWh par an. Le pays dispose aussi de larges étendues de territoires pour une valorisation du potentiel solaire de près de 2 millions de km2, dont une très grande partie est désertique. L'Algérie compte porter à 5% la part des énergies renouvelables dans la production électrique à l'horizon 2015. |
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