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«On ne se fatigue pas», c'est en ces termes que le coordonnateur du
CNAPEST, M. Boucetta, réaffirme le maintien du mot d'ordre de grève. Ce dernier
dénoncera «les manipulations de la tutelle, qui veut induire tout le monde en
erreur, laissant croire que les portes du dialogue sont ouvertes, et que
plusieurs accords ont été conclus avec les représentants des enseignants lors
de la rencontre tenue, avant-hier, avec le ministre de l'Education», laquelle
rencontre «n'a rien apporté de nouveau», souligne notre interlocuteur. Pour ce
qui est du dialogue, «sa teneur est jugée creuse», du moment que le ministre a
encore montré son incapacité à prendre une décision claire, pouvant désamorcer
le conflit.
«Les déclarations rendues publiques cachent mal une volonté de nous faire passer pour des fauteurs de troubles, voire des diables, devant l'opinion publique, alors que dans le fond c'est eux qui cherchent le pourrissement de la situation, en liant l'issue des revendications essentielles à l'installation de commissions, qui devront se pencher pendant un temps indéfini sur les solutions possibles !», lance encore Boucetta. Le même son de cloche est entendu auprès du représentant de l'UNPEF. C'est la paralysie des établissements scolaires pour la deuxième semaine consécutive à Constantine, et l'on s'attend à ce que le débrayage soit reconduit pour la semaine prochaine, selon l'avis des syndicalistes. Pour sa part, M. Boucetta nous confiera que la suite à donner au mouvement de protestation sera connue le lundi prochain, lors de la réunion du conseil national du CNAPEST. |
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