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Gelé par le maire depuis le mois d'octobre 2008 à la suite de
l'éclatement d'un conflit syndico-syndical (entre l'UGTA et le SNAPAP), le
compte des oeuvres sociales de l'APC de Constantine a été débloqué ces derniers
jours par le maire, à la faveur d'un terrain d'entente entre les antagonistes,
qui ont constitué une commission mixte pour gérer ce volet, et ce en
privilégiant l'intérêt général des travailleurs. Ainsi, plus d'un millier de
travailleurs ont reçu avec grande satisfaction la nouvelle de cette reprise d'activité
du service social. «C'est le bout du tunnel d'une hibernation qui aura duré
plus d'une année», estiment avec satisfaction les syndicalistes.
Malgré donc les interférences de nouvelles luttes intestines qui se profilaient à l'horizon ces derniers temps, la nouvelle commission des oeuvres sociales, constituée de représentants affiliés au SNAPAP et à l'UGTA, «a pu obtenir son agrément, dont la remise a été retardée à cause du déménagement des services de la wilaya, contrairement à ce que laissaient croire certaines voix malintentionnées, et a d'ores et déjà entamé ses missions en procédant au versement de la prime de scolarité aux travailleurs concernés», comme nous l'apprendra le président de la section syndicale UGTA, M. A. Zemmouri. «Et ces jours-ci, c'est le mouton de l'Aïd qui focalise les intérêts de tous les travailleurs», ajoutera-t-il. «Dans ce sens, tout est fin prêt pour permettre au plus grand nombre de travailleurs de bénéficier de l'aide sociale pour l'achat du mouton de l'Aïd et donner le sourire aux enfants des fonctionnaires qui, sans le soutien financier des oeuvres, n'auraient jamais pu joindre les deux bouts», signalera dans ce sillage notre interlocuteur. Le règlement de ce dossier des oeuvres sociales ouvre la voie «au dialogue, pour passer vers une nouvelle étape consensuelle», estiment les représentants des travailleurs, toutes affiliations confondues. «Maintenant, on doit se pencher sérieusement, avec les soins de l'administration, sur d'autres aspects de revendications professionnelles, telle l'intégration des travailleurs contractuels», estime M.A. Zemmouri. |
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