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Les travailleurs de l'école des jeunes sourds-muets optent aujourd'hui
pour la tenue d'un sit-in à l'intérieur de leur établissement, qui se situe sur
les hauteurs d'El-Mansourah, sous la houlette du SNAPAP, entre 12 heures et 13
heures, afin de dénoncer essentiellement «l'absence de dialogue entre le
partenaire social et l'administration», ainsi que d'autres sanctions jugées
«abusives» prises à l'encontre des employés.
Dans un communiqué transmis, hier, à notre rédaction, la section syndicale représentant les travailleurs de l'école des jeunes sourds-muets affiliés au SNAPAP monte au créneau en décidant d'engager la protesta à partir de ce mardi, par le biais d'un rassemblement au sein de l'école dans le temps accordé au repos du déjeuner, et en menaçant «de recourir à un durcissement du mouvement de contestation dans les prochains jours selon les voies autorisées par la réglementation en vigueur», comme le soulignent les termes du communiqué, au cas où la situation n'évolue pas vers l'ouverture d'un dialogue serein et responsable autour des préoccupations des travailleurs. Parmi ces préoccupations mentionnées sur le communiqué du SNAPAP, l'une relève «du refus» de la directrice de l'école d'engager toute concertation sur les questions conflictuelles entre le syndicat SNAPAP et l'administration, et d'autres se rattachent à la levée des sanctions «injustes» décidées contre des travailleurs, ainsi «qu'une forte inquiétude sur le volet proprement pédagogique», avec un programme d'étude qui n'est pas encore tranché à la fin du premier trimestre ! Le recours à la protesta est décidé après avoir «épuisé les voies de recours pour désamorcer la crise», signale le chargé de l'organique de la section syndicale du SNAPAP. Des tentatives pour contacter la directrice et obtenir ainsi son point de vue ont été vaines, son secrétariat répondant régulièrement qu'elle était absente du bureau. |
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