
C'est dans un stade pratiquement vide que se sont déroulées les
retrouvailles entre l'ASMO et le CSC dans un match entre deux équipes qui n'ont
pas été à la hauteur de leur réputation et ce, en dépit de l'importance que
revêtait cette rencontre. Une rencontre qui débuta sur un rythme lent entre
deux formations évoluant, résultat oblige, avec cette hantise de mal faire. Au
fil des minutes, les locaux essayèrent de s'organiser sous la houlette de
Boussouar et Hamia, mais leurs tentatives furent toutes vouées à l'échec. Seul
Aïni émergea du lot et fut un danger permanent pour la défense adverse. Les
visiteurs, quant à eux, eurent une belle opportunité d'ouvrir le score sur un
coup franc n'était-ce le brio du keeper oranais Bouhedda (28').
En seconde période, les
Constantinois se cantonnèrent carrément en défense en utilisant l'arme du
contre. Imposant un combat physique, les protégés de Benyelles s'illustrèrent
en gagnant tous les duels avec un Ouslati qui a été déterminant dans la
récupération. Envahis par le doute, les asémistes commencèrent à perdre leur
concentration, comme l'attestent ces nombreuses erreurs techniques et ces rares
occasions ratées. L'incorporation de Derbaci et Mebarki du côté des Oranais a
eu l'effet escompté dans la mesure où les locaux parvinrent à exercer une légère
domination mais sans pour autant tromper la vigilance du jeune gardien de but
Daïf qui confirme de jour en jour. Dans les dernières minutes, les protégés de
Chérif El Ouazani jetèrent toutes leurs forces dans la bataille, mais les
Sanafirs, bien regroupés et organisés en défense, annihilèrent toutes les
actions adverses. En somme, le match s'est achevé comme il avait commencé, un
résultat qui arrange apparemment le CSC face à l'ASMO qui voit ainsi ses
chances de jouer le titre s'amenuiser au fil des rencontres.