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Une première en Algérie, l'identification des gènes du diabète de type II
qui représente 90 % des cas diagnostiqués dans notre pays sera possible grâce
au génotypage. Une opération réalisable dans le cadre du projet intitulé T2D
NEPAD/DIABET qui inclue les trois pays du Maghreb dont l'Algérie, la Tunisie et
le Maroc, et qui concernera 5.000 échantillons prélevés sur des diabétiques
algériens. Cette identification des gènes représente un grand pas dans les
recherches sur cette maladie et son traitement. L'Algérie qui compte deux millions
de diabétiques dont 50% ignorent qu'ils sont atteints de cette maladie, selon
les spécialistes algériens, sera le premier pays maghrébin à entamer les
travaux de génotypage du diabète de type 2. Pour faire connaître ce procédé, le
département de biotechnologie de l'IGMO d'Oran organisera le 17 novembre
prochain un atelier de génotypage du diabète de type II.
Cette manifestation scientifique est organisée en collaboration avec Applied Biosystems et son représentant exclusif HTDS Algérie (High Tech Detection Systemes), un leader mondial des technologies pour l'ADN, les Protéines et fournisseurs de plateformes technologiques (expression, génotypage et protéomique). Des experts de l'établissement hospitalier universitaire EHU, du centre hospitalo-universitaire CHU et des Universités d'Oran, Sidi Bel-Abèss, Tlemcen et Aïn Témouchent seront présents à cette rencontre qui aura un impact certain sur les travaux de recherches qui seront menés dans le domaine de la santé et le développement thérapeutique. Dans le monde, on estime à 246 millions le nombre de diabétiques. Chaque année, 7 millions de nouveaux cas sont enregistrés. Par ailleurs, un nouveau médicament, le «GLUCOVANCE» pour les diabétiques, vient d'être introduit en Algérie et dont l'intérêt et le bénéfice sont avérés, selon l'étude UKPDS qui est la référence mondiale en la matière. Ce médicament de type glucophage augmente et améliore l'espérance et la qualité de vie des diabétiques. Il réduit de 32 % les complications liées au diabète et de 39 % le risque d'infarctus du myocarde qui reste la première cause de mortalité chez le diabétique. Ce médicament est indiqué en première intention pour les diabétiques de type 2, car les recommandations sont bien établies et le choix de la molécule est bien défini, a expliqué le spécialiste en diabétologie, le professeur Dominique Huet du groupe hospitalier Paris Saint Joseph, lors d'une rencontre maghrébine organisée dernièrement à Alger par Merck Serono, un acteur majeur de l'industrie pharmaceutique. Le Glucovance est une association de deux molécules avec un impact certain pour le confort du malade et son observance au traitement, affirmera de son côté le Dr Boutheina. Pour les spécialistes, le dépistage précoce et le choix thérapeutique le plus adapté en terme de contrôle et de prévention des complications de la maladie sont en mesure d'éviter aux malades les risques très aggravants qui conduisent parfois à la cécité ou à l'amputation de la jambe. La tendance observée en Algérie, au Maroc et en Tunisie, selon des études menées par des sociétés savantes locales, permet de relever que les femmes, les personnes âgées et surtout les résidents dans les grandes agglomérations urbaines, sont les sujets les plus exposés à la maladie. Les pays émergents ont la prévalence la plus élevée avec un taux qui oscille entre 20 et 30 %. On estime à 17O millions le nombre de diabétiques dans le monde, dont 1,5 million en Algérie. |
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