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La «qualité de l'eau» est le nouveau cheval de bataille de la Société de
l'eau et de l'assainissement d'Oran (SEOR). Parallèlement à sa mission en
cours, qui consiste à réadapter le réseau AEP à Oran, la SEOR est, en effet, en
train de mettre les bouchées doubles pour améliorer la qualité de l'eau comme
l'a indiqué, mercredi dernier, lors d'une conférence de presse, son directeur
général, Jordi Molina.
«La qualité de l'eau est un objectif majeur qui suscite tout notre intérêt depuis notre arrivée», a indiqué le DG de la SEOR. Un intérêt que traduit notamment le nombre important des contrôles de chlore effectués chaque mois et qui avoisine les 10.000, selon le chef Opérations et Qualité au niveau de la SEOR, Fernando Novo. Cet effort, a ajouté le même responsable, est quotidien et concerne aussi bien l'eau provenant des stations de dessalement que celles des puits et forages. «Un contrôle stricte» qui s'effectue grâce aux analyses quotidiennes de chlore, mais aussi par le bais du nettoyage des quelque 200 réservoirs que compte la wilaya, a-t-il ajouté. A ce propos, M. Fernando Novo a annoncé que la quasi-totalité des réservoirs sont dotés de doseurs de chlore (javellisateurs), un procédé, a-t-il précisé, commandé par un système de télé-contrôle. Autre indice significatif de ce grand intérêt pour la qualité de l'eau, l'ambition de la SEOR de qualifier son laboratoire principal aux normes internationales ISO 9001 et ISO 17.000. Selon M. Fernando Novo, les cahiers des charges sont déjà élaborés pour la concrétisation de ce projet qui devra permettre la réhabilitation et l'équipement dudit laboratoire et réaliser toutes les analyses selon les normes internationales. Dans ce même ordre d'idée, «monsieur qualité» au niveau de la SEOR n'a pas manqué de mettre l'accent sur la nécessité de faire accompagner cet effort par une campagne de sensibilisation à l'adresse des abonnés en matière d'entretien des installations intérieures. «Tout effort visant à garantir une bonne qualité d'eau ne servira absolument à rien si, de son côté, l'abonné dispose de canalisations vétustes», a signalé M. Fernando Novo. Pour lui, les problèmes des cross-connexions, des caves inondées et des branchements illicites peuvent également être la cause des MTH. Sur ce dernier point, à savoir les branchements illicites, le DG de la SEOR, M. Jordi Molina, a pour sa part indiqué que «rien que dans la ville d'Oran, le phénomène représentait pas moins de 3.000 cas enregistrés sur un ensemble de 90.000 abonnés recensés». Ces branchements illicites, a-t-il expliqué, ajoutés aux perditions dues aux fuites de réseaux et arrosages de pelouses font que la différence entre l'eau réellement consommée et l'eau facturée représente près de 40 %. Un taux trop élevé comparé à la norme tolérée qui ne dépasse pas les 15 %. Sur les 77 secteurs identifiés selon le découpage de la SEOR, huit sont dotés de systèmes de contrôles des perditions, en attendant que l'ensemble des secteurs en soient munis, a-t-on en outre précisé. Par ailleurs, et s'agissant de l'opération de rénovation du réseau AEP, notamment au centre-ville, le taux d'avancement des travaux, a indiqué le DG de la SEOR, est à 85 %, avant d'annoncer le lancement dimanche d'opérations similaires à Aïn El-Turc, Es-Sénia et Hassi Ben Okba. |
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