Les licenciés de la Faculté de droit d'Oran ont une nouvelle fois
protesté, hier, dans un sit-in auquel ont pris part les étudiants des 1ère,
2ème et 3ème années et une partie des étudiants de la 4ème année. Le problème,
une instruction controversée datant du 17 octobre dernier et qui décrète
«l'arrêt définitif du CAPA» (Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat).
«Ni le doyen de la Faculté de droit, ni le vice-recteur de l'Université d'Oran
n'étaient en mesure de donner des réponses à nos interrogations», affirment les
contestataires. Le flou entoure toujours cette instruction et on ne sait
toujours pas s'il elle est maintenue ou annulée comme on l'avait laissé
entendre. En fait, affirment-ils, des milliers d'étudiants titulaires de
licences en droit attendent toujours une décision finale du ministère de
l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur le sujet qui
aurait justifié sa décision par une correspondance officielle émanant du
ministère de la Justice, où il aurait demandé l'arrêt de cette formation, en
attendant sa restructuration. Entre-temps, le ministère de la Justice aurait
démenti être à l'origine de cette circulaire. Toutefois, et ce qui semble
certain aujourd'hui, selon les étudiants contestataires, c'est que la
circulaire en question émane du ministère de l'Enseignement supérieur et elle a
été adressée à toutes les universités. Signée par le directeur de la Formation
supérieure post-graduée, le 17 octobre 2009, sous le n° 149, le document
ordonne l'interdiction d'inscrire les étudiants au CAPA, et annonce la mise à
l'arrêter de cette formation au niveau des universités ainsi que le gel des
inscriptions qui devaient débuter le 18 octobre.