
Au même titre que
tous ce qui connaît une ascension de prix sans jamais accuser le moindre recul
à l'image du foncier, l'immobilier ou autre circonstance conjoncturelle où l'on
tire le maximum de profit comme le Ramadan, à travers les fruits et légumes, le
mouton de l'Aïd El-Adha, dont la date avance à grands pas, est loin de déroger
à la règle.
En effet, et quand on sait que la ville de Annaba,
certainement plus que tout autre région du pays, où l'on est plus friands et
exigeants du côté des gosses s'entend qui exercent dans une certaine mesure
leur pouvoir sur leurs parents à qui on demande d'acheter un mouton avec des
cornes et de préférence bagarreur car, les combats de béliers dans la région
est une réalité bien ancrée dans leurs moeurs. De là, découlent des prix parmi
les plus élevés par rapport à un mouton de même gabarit qui voit plus d'un
maquignon et éleveurs converger vers les zones périphériques rurales où les
étables et autres garages loués au prix fort du côté de Cherfa, El-Eulma,
El-Hadjar et ailleurs. Quant aux prix à moins d'un mois de l'Aïd El-Adha
constatés à travers les souks à bestiaux comme celui d'El-Kantra, ils sont déjà
hors de portée des petites et moyennes bourses quand on sait que le petit
agneau, qui coûtait 12.000 DA l'année passée, est proposé à 18.000 DA, soit une
augmentation de 6.000 DA. Même chose et plus pour les autres moutons. Etat de
fait qui a donné froid au dos à plus d'un acheteur et curieux rencontrés au
souk. Les concernés par ce négoce parleront d'abondance de pâturages, d'autres,
de frais liés à cet élevage. Enfin, ils sont nombreux à Annaba à patienter en
attendant une bonne occasion qui se présente alors que ceux qui ont du temps et
un véhicule préfèrent aller dénicher le pmouton du sacrifice dans les wilayas
limitrophes comme Guelma, Souk Ahras, où les prix sont plus abordables.