«Il n'y a pas de problème, on peut trouver maintenant des pharmacies ouvertes jusqu'après minuit. Le citoyen n'aura qu'à se promener dans la ville et sa périphérie pour le constater !», a affirmé, hier, le directeur de wilaya de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, en réponse aux inquiétudes exprimées par des citoyens dans certains quartiers de la ville des ponts comme dans d'autres communes de la wilaya.

 En effet, ces derniers temps, beaucoup de citoyens, confrontés à des besoins ponctuels urgents en médicaments indispensables, se sont plaints de ne pas trouver de pharmacies ouvertes pendant la nuit.

 Interrogé à son tour, le secrétaire général du bureau de wilaya de la SNAPO, M. Bouherid, a confirmé que la permanence de nuit, bien que résultant d'un engagement volontaire des pharmaciens privés, est effective dans plusieurs localités comme celles de Hamma-Bouziane, Aïn-Smara, le Khroub, dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli et, bien entendu, dans la commune de Constantine et assure une couverture suffisante.

 Ce responsable a indiqué que le recours au système de volontariat actuellement en vigueur a été imposé par les mauvaises conditions de sécurité qui existaient il y a quelques années. Mais du moment que la situation sécuritaire s'est améliorée grandement, a-t-il ajouté, un programme national officiel de gardes est en préparation au niveau du ministère de la Santé après la réunion tenue au mois d'octobre passé entre le bureau national de la SNAPO et les représentants du ministère, notamment le directeur central de la réglementation et le directeur de la pharmacie centrale.

 Au niveau de la wilaya, le DSP a confirmé à son tour qu'il n'existe pas de problèmes dans ce domaine. « Surtout que nous avons de bonnes relations avec le conseil de l'Ordre des pharmaciens avec lequel nous travaillons en étroite coordination», assure le Dr Damèche. Il affirme que la DSP est en train d'étudier avec son partenaire un programme spécifique de gardes de nuit qui tiendra compte en même temps des problèmes des malades et des pharmaciens, dont la majorité est constituée de femmes, a-t-il tenu à préciser.

 Selon ses déclarations, ce programme de garde, qui sera élargi à toutes les communes de Constantine, pourrait entrer en vigueur dès le mois de décembre prochain.