L'itinéraire de la ligne «U» et celui de la ligne «34» sont on ne peut
plus clairs. Pour l'un, cela va de la «place Valéro» jusqu'à l'université
d'E-Sénia, et l'autre, toujours de la «place Valéro» jusqu'à la Cité des 200
Logements. Les deux desservent communément une bonne dizaine de stations.
Jusque-là, rien ne cloche. Or, comme chacun le sait, ces derniers temps,
certaines artères par où ces lignes passent sont tout bonnement sens
dessus-dessous par les travaux du futur tramway d'Oran. Certaines rues,
notamment celles de M'dina Jdida, à titre d'exemple, sont tout simplement
fermées à la circulation... obligeant alors, de facto, ces moyens de transport
à emprunter des routes analogues pour faire parvenir les usagers à leur
destination.
Et c'est justement là où le
problème se pose : certains conducteurs zélés, avec la complicité des
receveurs, décident de leur propre chef, au lieu de poursuivre leur itinéraire
jusqu'au terminus, c'est-à-dire jusqu'à «place Valéro», de mettre fin à la
course à l'arrêt de «Dar El-Hayat», toute honte bue et... Cela devient un vrai
calvaire pour les usagers, qui se voient alors, au détriment de leurs
guibolles, obligés de poursuivre le reste du chemin à pieds ou attendre un
hypothétique taxi. Dans les deux cas, cela engendre une perte de temps considérable.
Les étudiants et les travailleurs, en particulier, et les autres usagers en
général s'en plaignent et dénoncent cette situation qui les pénalise
grandement. Il faut dire que ce genre de comportements est à ce point monnaie
courante dans ce genre de transport et que cela se généralise peu à peu à
travers différentes lignes de transport urbain. Dans ce cadre, il est à noter
que les bus de la ligne «51», dont l'itinéraire va du «Palais des sports»
jusqu'à «Haï Es-Sabah», ne se gênent pas non plus pour arrêter leur course au
niveau de l'université Mohamed Boudiaf, au grand dam des usagers désirant se
rendre jusqu'au quartier de «Es-Sabah». Bien sûr, ces comportements sont
observables exclusivement dans les transports privés, mais jusqu'à preuve du contraire,
ces moyens de transports, tout privés qu'ils puissent être, sont soumit à un
cahier des charges... cahier des charges qu'ils ne respectent pas !