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Tous les hadjis subiront un contrôle médical à leur retour des Lieux
saints, a affirmé, hier à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des
Wakfs, M. Bouabdallah Ghlamallah. Dans une déclaration à la presse en marge de
sa visite de l'exposition organisée par le Centre national de prévention et de
sécurité routière à Dar El-Imam, M. Ghlamallah a indiqué que «tous les hadjis
devant se rendre aux Lieux saints ont été vaccinés contre la grippe
saisonnière». Le premier contingent de 188 hadjis a quitté lundi dernier le
territoire national en partance pour l'Arabie Saoudite sans être vacciné contre
le virus H1N1. Se voulant rassurant, Bouabdallah Ghlamallah a affirmé que
l'équipe médicale qui accompagne nos pèlerins est munie de quelque 40.000 doses
de Tamiflu pour pouvoir soigner sur place quiconque attrapera le virus.
Des propos similaires avaient été tenus par le directeur de l'office du Hadj, M. Barbera, qui a tenu à rassurer les hadjis de l'existence d'un traitement spécial contre la grippe A/H1N1, disponible au niveau de la mission médicale algérienne dont le nombre est passé exceptionnellement cette année à 145 médecins toutes spécialités confondues. Le 13 septembre dernier, le ministre de la Santé, Saïd Barkat, avait annoncé la commande de pas moins de 65 millions de doses. Le premier arrivage devait être réceptionné avant la fin octobre. Mais les vaccins ne sont toujours pas arrivés. Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses a rassuré que les hadjis n'auront aucun problème de transport. «Les vols seront réduits. Nous utiliserons des avions gros-porteurs pour transporter les hadjis vers les Lieux saints», a-t-il précisé. Concernant le problème de l'atterrissage des avions algériens à La Mecque, le ministre a précisé que la question «ne concerne pas seulement les avions algériens mais les autorités saoudiennes ont dû diriger les avions vers Djeddah et Médine pour des raisons purement techniques du fait de l'incapacité de recevoir à l'aéroport de La Mecque le nombre important d'avions en provenance des quatre coins du monde». Le directeur général de l'Office national du Hadj et de la Omra, M. Barbera, a, pour sa part, affirmé qu'il s'agit d'une question «technique» propre à l'aviation civile saoudienne, assurant que «les vols d'Air Algérie vers les Lieux saints reçoivent chaque jour des autorisations des autorités saoudiennes». Le PDG d'Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah, avait auparavant fait part de difficultés rencontrées par la compagnie nationale pour la programmation du Hadj cette année. Selon M. Bouabdallah, «les autorités saoudiennes ont exigé 86 vols alors que dans l'accord initial il a été question de 108 vols». Le PDG d'Air Algérie a ajouté que les autorités saoudiennes ont exigé des avions gros-porteurs, dont l'Algérie ne dispose pas. M. Barbera avait auparavant déclaré que tous les hadjis algériens, estimés cette année à 36.000, accompliront les rites du cinquième pilier de l'Islam sans exception, ajoutant qu'ils seront répartis sur 193 vols en partance de 19 aéroports au niveau du territoire national. |
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